Trois semaines. Cela faisait trois semaines depuis que Yamaguchi s'était incrusté chez Tsukishima. Petit à petit ils se faisaient à leur cohabitation qui avait été improvisé un beau jour de fin juillet. Ils avaient apprit à mieux se connaitre, mieux s'apprécier même si cela avait toujours été le cas. Ils connaissaient maintenant leurs points communs comme les sujets qu'il ne fallait pas aborder en présence de l'autre.
En bref, ils s'étaient découvert.
-Yamaguchi ?
-Hum ?
-Je sors faire les courses. Tu veux manger quelque choses de spéciale ?
Il posait la question à chaque fois. Et à chaque fois, la réponse était :
-Des frites !
-Encore ?! Tu ne manges que ça ou quoi ?
-Et toi tu ne manges que du gâteau ?
-N'importe quoi, dit-il en levant les yeux au ciel. Donc ce midi ce sera une omelette.
-D'accord...
Cette discussion se terminait toujours de la même façon.
Au début, Tsukishima cédait aux petits caprices que lui faisait le vert mais maintenant, cela ne marchait plus. Il avait apprit à ne plus se laisser amadouer. Mais, en même temps, il fallait dire que ça lui faisait plaisir que Yamaguchi soit assez à l'aise pour réclamer ce qu'il voulait.
Il partit donc de chez lui, son casque sur les oreilles comme chaque fois qu'il mettait un pied dehors et se dirigea vers le konbini le plus proche.
La chaleur était toujours présente. Moins forte que pendant le reste du mois mais elle était toujours là. Le soleil tapait encore malgré les quelques nuages blancs immaculés qui tachetaient le ciel et cachait l'astre brulant de temps à autre. Et Kei s'en plaignait encore.
A chaque fois qu'il voyait ces touristes armés de leurs lunettes de soleil et de leur crème solaire se prélasser sur les plages de sable fin au Caraïbe dans n'importe quelle publicité d'agence de voyage, la même question lui revenait en tête : Qu'y a t-il de si amusant à se faire cramer comme un bout de pain qu'on aurait laissé trop longtemps dans le toaster ?
Et aucune réponse ne lui était jamais venu en tête.
Il ne comprenait pas.
Et puis surtout, si il commençait à comprendre, de quoi pourrait-il bien se moquer chaque année à la période des vacances d'été.
C'était bien là son seul réconfort en ces temps difficiles.
___
Deux chansons après avoir quitté son appartement il arriva finalement à destination.
Il n'y avait presque personne dans les rayons et seule la radio diffusant un tube actuel donnait un peu de vie au lieu. Mais Tsukishima s'en fichait, il avait sa musique bien à lui dans son casque.
Soudain, tandis qu'il attrapait une boite d'œuf en vu de l'omelette qu'il allait cuisiner un peu plus tard il aperçu deux de ses camarades de classes un peu plus loin. Bokuto et Akaashi pour être plus précis.
Et alors qu'il était prêt à fuir, ne voulant communiquer avec aucun être humain en ce moment même, une large main se posa sur son épaule, le faisant sursauter.
-Toi aussi t'as vu ça Tsukki.
Il se tourna vivement mais, ayant déjà reconnu la personne grâce à sa voix, prit un air dépité:
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-Du haut d'un balcon- [Tsukkiyama]
FanfictionUn jour d'été, Tsukishima Kei observe depuis le balcon de son appartement la rue. Une activité bien peu intéressante jusqu'à ce que quelque chose attire son attention un peu plus bas et bouleverse le cours de sa paisible vie. Les personnages ne m'ap...