Conversation téléphonique avec Colin

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Donc, premièrement, sachez que depuis que  suis partie en appartement, je reçois inlassablement des appels de mon père, Colin. Au tout début, c'était deux fois par jour. Le matin et puis le soir. Ne me demander pas ce qu'il trouvait de si important à me dire pour m'appeler ainsi deux fois par jour, mais il le faisait. Après une longue conversation avec lui, aider de Gavin, j'ai réussi à le convaincre de ne m'appeler que deux fois par semaine. Les conversations durent néanmoins prêt d'une heures dans lequel j'ai le droit à seulement cinq minutes pour parler de moi. Vous voulez un exemple? Je viens de raccrocher avec lui, alors voici à quoi à ressembler l'appel! (Mercredi)

''Salut mon chéri. Comment tu vas?''

''Ça va. Fatigué avec la fin de session, mais ça va. Toi?''

''Très bien. Nous avons fait notre premier feu de camps de l'année! Tu as rater, ça. Tu aurais du venir, on a manger des guimauves, le copain de ta soeur à jouer de la guitare, et les étoiles étaient magnifique. Oh! Pendant que j'y pense. Tu as du courrier. Je crois que c'est tes impôts. Il faudrait que tu passes la prendre.''

''Ok, je verrais après ma session.''

''Tu sais que je t'aime, hein?''

''Oui papa, je t'aime aussi.''

''Ton père va voir tes grands-parents en Gaspésie en fin de semaine. Il a décider ça comme ça à la dernière minute, sans me demander mon avis. Il a dit qu'il partirait tout de suite après son travail vendredi et ne reviendrait que dimanche soir. D'ailleurs, il n'a toujours pas reçu tes pneus d'été. Tu viendras en fin de semaine?''

''Surement, j'aurais fini ma session.''

''Elle finit quand, car moi j'avais mon dernier examen à matin. Là je suis libre et je vais demander à augmenter mes heures aux restaurants. Peut-être retravailler avec mes collègues de semaine. Il faut en profiter avant de retomber en zone rouge et que les restaurant referment de nouveau. Mais je vais prendre une session d'été comme toi. Juste un cours, pour diminuer la charge de la session d'automne et comme ça j'auras encore en masse de temps pour travailler et passer du temps avec vous. C'était une très bonne idée que tu as eu. Je t'aime.''

''Je t'aime aussi.''

''Je dois te raconter quelques choses de drôle! L'autre jour, Coco est revenus avec une souris morte dans la bouche et nous la donner en cadeau dans le salon. Tu aurais du voir ton père, c'était tellement drôle, il est devenu livide. Il arrêtait pas de dire: sort ce truc plein de bactérie de la maison! Quand je me suis approchez de lui après, il me fuyait en me suppliant de me laver les mains et il m'a surveiller pour s'assurer que je mette assez de savon et que je frotte bien jusqu'à mes coudes pour que tout maladie, que la souris morte aurait pu avoir, est disparu.''

''Hahaha, je l'imagine tellement.''

''Je te jure, il joue les gros durs, mais c'est tout sauf l'homme de la situation. Ce n'est qu'une souris morte, il pouvait s'en charger tout seul et se laver les mains après, mais non il avait beaucoup trop peur de mourir de la peste avant. Tu sais, il me demande encore de désinfecter l'épicerie quand on reviens du supermarché pour s'assurer qu'il n'y est pas de Covid dessus. Ça fait plus d'un an! J'ai hâte qu'il arrête de me demander de faire ça. Je veux bien croire que ses pour protéger la famille, mais quand même. D'ailleurs, je t'avais dit qu'il allait en gaspésie en fin de semaine?''

''Oui papa, tu me l'as dit.''

''Et bien, tu dois venir passer la fin de semaine, sinon je vais me retrouver seul. Il part vendredi soir, alors soit là vendredi soir. On dormira ensemble. J'aime quand tu dors avec moi. Je t'aime beaucoup tu savais?''

Figurant dans un boyxboy (Rantbook)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant