La fois de l'adoption

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La loi au Québec indique que lorsqu'un enfant est enlever à sa famille et confier à une autre famille, il l'ai pour un temps indéterminer. Les parents ont toujours le droit de reprendre l'enfant s'il démontre un intérêt ou une amélioration dans leur comportement. Pour cela, les parents doivent rencontrer la personne à charge du dossier sur une base régulière.

L'enfant ne peut être mis en adoption pendant ce temps. Cette loi fait que des enfants peuvent se promener de familles d'accueil en famille d'accueil sans jamais être légalement adoptable.

Pour que l'enfant soit légalement adoptable, le parent doit signer un papier qui lui enlève tout les droits. Ce papier n'est valide qu'un mois après l'adoption. Ce qui fait que l'enfant est confier à ses nouveaux parents et si les parents biologique ne réclame pas de nouveau la garde durant le premier mois, il sera officiellement adopter. Dans l'autre cas, les nouveaux parents doivent dire adieu à l'enfant qu'ils crurent être le sien.

L'autre option est que les parents légitiment ne donne pas signe de vie pendant un an et un jour. Dans cette condition, l'enfant est immédiatement accepter dans le processus d'adoption.

À un moment, ma génitrice a déménager au États-Unis pour se rapprocher de son père. Elle n'est jamais arriver chez lui et n'a donner de signe de vie à personne. Pendant un an, la famille entière fut sans nouvelle. Leurs parents et amis ne savait pas où elle était ni si elle était en vie.

La travailleuse social en charge du dossier pu donc convoquer Gavin et Colin pour savoir s'ils désiraient signer les papiers d'adoption. Les garçons ne prirent pas la peine de se consulter avant de signer le papier. Officiellement, ils avaient maintenant la charge complète et légal des deux enfants et ce même si la mère refaisait apparition dans le décors.

***

Le fils et la fille était assient sur le sofa regardant les deux hommes devant eux. Colin était très exciter et Gavin avait un sourire de fierté. Incapable de garder son débordement de joie, Colin prit la parole.

"Nous sommes vaut Papa!"

La petite fille rit et le pointa du doigt.

"Je sais que tu es mon Papa!"

"Non! Je veux dire en vrai! Le gouvernement le sait maintenant."

Les enfants se regardèrent avant de reporter l'attention sur leur père.

"Je peux aller jouer?"

Colin sauta sur place et grognant.

"Non! On vous a adopter. C'est officiel. Nous sommes vaut Papa."

Les enfants n'avaient pas la réaction voulut. Trop jeune pour comprendre ce que ça signifiait, ils ne pensaient qu'à retourner jouer. Gavin vient prêter main forte à son chum.

"En gros, vous nous devez obéissance absolu."

Colin le frappa mécontent. Gavin se protégea et partit a rire.

"Tu as raison, ils nous devaient déjà obéissance absolu."

Colin se mit à geindre.

"Pourquoi ils ne sont pas content."

"Car ça ne change strictement rien à leur vie."

Le garçon descendit du sofa avant de demander:

"Est-ce que ma maman est au courant?"

Colin se mordit la lèvre et Gavin perdu toute bonne humeur.

"Non. Elle ne donne pas signe de vie, alors elle n'a plus de droit sur vous."

Le petit croisa les bras.

"Bah elle va pas être contente. Quand elle va revenir elle..."

Mais Gavin ne le laissa pas finir.

"Elle ne reviendras pas! Et même si elle le faisait, vous nous appartenez maintenant."

Lorsqu'il s'agissait de sa soeur, Gavin était toujours en colère. Il ne supportait pas de savoir que son propre sang se comporte de façon aussi horrible avec ses propres enfants. Le seul hic est que lui aussi se comportait de façon désagréable avec les petits dès que son nom était mis sur le tapis. Son propos déclencha des cris et larmes du garçon qui courut s'enfermer dans sa chambre. Puis Colin aussi se mit pleurer. Il aurait voulut deux boule de joie qui lui saute dans les bras à la nouvelle. Pas la colère de l'un et l'indifférence de l'autre.

Gavin serra les poings enragé d'avoir si peu de contrôle. La petite vient donner des tappes de réconfort sur la cuisse de son papa avant de rejoindre son frère et lui donner d'autres tappes de réconfort.

Quand on sait que j'ai été adopté  on me demande toujours si c'c'était le plus beau jour de ma vie. Non. J'étais tout sauf content. À mes yeux, ça voulait dire qu'on essayait de m'enlever à ma mère et je ne voulais pas. J'en voulais encore plus à mon oncle de tout faire pour nous séparer sans même me rendre compte qu'il essayait de me sauver.

Figurant dans un boyxboy (Rantbook)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant