Chapitre 14

147 18 43
                                    

Gavin se réveilla au son de son cadran. Il l'éteignit et se leva doucement pour ne pas réveiller Colin endormit à côté. Ça n'avait pas été facile, mais il avait finit par le convaincre de partager son lit. Il se surprenait lui-même, car le contact physique avec les autres le dérangeait. Il avait vite remarquer que Colin avait la bougeotte et il du se flageler pour ne pas le pousser en bas du lit plusieurs fois. Il n'aurait jamais dit insister, mais il se sentait tellement redevable envers l'autre garçon qui s'occupait des enfants qu'il cherchait à se rattraper par tout les moyens. Il savait que socialement, il avait de la difficulté à s'exprimer, alors aussi bien lui montrer par geste.

Durant la journée, il dû aller travailler au garage. Il était rendu très bon pour réparer les voitures, changer les freins, vérifier l'huile et tout les autres fonction que devait remplir un mécanicien diplômée. Il avait appris sur le tas en commençant par des choses simple, mais après 5 ans dans ce métier, il était rendu bon en tout. Durant ses pauses, il tentait de rattraper ses retards ou d'étudier sans grand succès. À la fin de son quart de travail, il décida de faire un détour chez son ami avant de retrouver le bruit incessant de son appartement. Il cogna donc à la porte de son ami qui vient lui ouvrir.

"Hey. Quoi de neuf?"

"Pas grand chose. Plus qu'une semaine, après ma soeur vient reprendre les petits et je vais pouvoir retrouver un semblant de vie."

"Ça va toujours bien avec ton coloc?"

Gavin haussa les épaules. Son ami le dévisagea avant de le taquiner.

"Tu sais, quand tu as refuser qu'on prenne un appart à deux, car tu voulais être dans TES choses, je ne me suis pas senti offusqué. Tu es toi et je suis habitué. Mais que tu prenne un parfait inconnu comme coloc..."

Gavin lui tira la langue avant de se frotter les yeux. Il était vrai qu'il détestait partager et voir les autres toucher sans son concentemment à ce qu'il jugeait lui appartenir. Surtout qu'il était du genre très possessif envers ses biens matériel.

"Il m'aide avec les enfants et il a besoin d'attention constant. N'est-ce pas le match parfait?"

Son ami lui lança un sourire en coin.

"Gavin, quand ta soeur va revenir chercher ses enfants, tu vas le mettre à la porte?"

"Oui."

"Vraiment?"

Gavin lui fit signe d'élaborer. Son ami ne se fit pas prier.

"Avec tout le respect que j'ai pour toi, tu n'auras jamais la force de faire ça. Avoue que tu l'aimes bien."

De nouveau le brun lui tira la langue.

"Ce n'est pas mon ami."

"Non, mais tu t'inquiètes pour lui. Tu le laisse vivre chez toi et ça ne te dérange pas le moins du monde qu'il vive sur ton bras. Tu n'aurais jamais accepter ça de moi et on se connais depuis la maternelle. Je suis un peu offensé."

Gavin haussa les épaules. Son ami n'avait pas tord. Colin lui était désagréable, mais très supportable. Il ne l'avourais jamais, mais il c'était attacher à sa petite routine avec le blond. Il aimait la routine. Il se sentait ainsi en contrôle. Il n'avait pas apprécié le changement au tout début, mais au bout d'un mois, il c'était fait à l'idée.

"Je te parie 20$ que le jour où les enfants retourne avec leur mère, tu sera incapable de le mettre à la porte."

Le brun leva un sourcil et lui lança un rire méprisant.

"Donc tu acceptes le pari?"

Sa bonheur humeur s'envole en une flèche.

"Non, je sais que je vais perdre."

Figurant dans un boyxboy (Rantbook)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant