chapitre 17

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Reb soupira longuement avant de se  réveiller completement. Son portable sonnait sans répit. Elle se leva difficilement et ouvrit les yeux pour pouvoir s'habituer a la lumière aveuglante du soleil car les servantes avaient deja tirés les rideaux de la chambre nuptiale rependant ainsi la clarté du soleil

Elle attrapa son portable posé sur sa table de nuit et décrocha.

-Je vous félicite votre majesté pour votre mariage. Je suis impressionnée Rebecca

La voix d'Erah la fit frissonner. Elle eu la chair de poule en l'entendant.
Cette femme ne lui donnait aucun répit. Elle était toujours a ses bottes, lui rappelant sans arrêt qu'elle n'était ici que pour....

-Rebecca

Erah la tira brutalement de ses pensées.   Reb était mal alaise de l'avoir laissé patienté au bout du fil

-Erah que me vaut cette honneur? Pourquoi m'appelle-tu d'aussi tôt ?

Un grognement d'Erah lui fit comprendre son agacement. Elle était agacée de sa petite tentative de rebellion

-Ne puis-je pas t'appeler?  A peine quelque seconde et tu deviens arrongante, fulmina Erah dans ses oreilles

Reb déglutit considérablement.

Elle ?

arrogante ?

C'etait l'hopital qui se foutait de la charité!

Elle pouvait se rappeler sans  l'ombre d'un doute qu'elle était carrement persecuté par cette vielle servante qui ne lui laissait pas le temps même de respirer.

Et puis,  elle n'était pas de celle qui écrasait les plus faibles or sa nouvelle position lui aurait permit de faire cessé toute chantage.

Amir ne la croirait probablement pas

Son mariage n'était qu'une illusion. Amir ne l'aimait pas. Il l'avait épousé seulement pour découvrir la terrible vérité qu'elle le cachait sur la petite Amira.

-Non...Non Erah. Je vais a peine d'être réveillée

Erah eu l'air déçu mais n'en fit rien.
Elle entendit seulement un soupir

-Cesse donc de revasser et commence a réfléchir a comment  feras-tu pour aider la petite  Rebecca,  la fit-elle savoir sur un ton pressant.

Cette fois,  Reb se découvrit entièrement et se leva. En position semie assise,  la jeune femme tenta de respirer aussi longuement que ces poumons lui permettait.  La situation devenait de plus en plus complexe puisqu'elle n'avait jusque la réussit a se disculper ni même effacé les soupçons de son mari,  si ce n'est de les réveilller encore plus.  La demande d'Erah tombait mal.

-Il me faut du temps Erah,  dit-elle toute paniquée. Amir me surveille de très près. Il n'a pas confiance en moi.

-Gagne sa confiance

Plus facile a dire qu'a faire!

Amir n'est pas le genre d'homme a tombé pour les beaux yeux d'une femme. Il était plutôt réfléchi. Le mur qu'il avait érigé était totalement infranchissable et elle n'avait pas l'étoffe d'une séductrice.

Melia aurait pu l'aider.

De son vivant,  elle l'avait apprit sans grand succès a se débarraser de sa timidité.

-ça ce voit que tu lui plais enormement,  continua Erah. Pourquoi crois-tu qu'il s'est marié? Il te désir. Je le voit dans ses yeux.

Reb lacha un rire guttural.

Elle?

Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre!

Amir n'avait que du mépris a son egard. La vielle était tombée sur la tête.

-Desir? Cet homme ne veut qu'une chose " m'enterrer vivante...

-Je suis ravie que tu t'en rendes compte. Comment va ma tendre et chère femme?

Reb se figea et lacha son portable sur le lit ,  terrifié et  tremblante de peur.

Le cheihk s'avanca comme un tigre foulant sa proie. La démarche aussi feline que celle d'un predateur ,  il s'avança.

Il était proche du lit.

Reb ne pouvait dire mot.

Cet homme était un véritablement démon. Par sa beauté et son charisme. Vêtu de noir,  Amir était a danné un sain. Et pour elle c'en était trop. Quelle femme ne serait pas submergée. La chemise noire qu'il portait lui allait comme un gant et ses tonnes de muscles en ressortait. Les manches étaient repliées jusqu'au coude revelant la dureté de sa main.

Il racla la gorge pour la tirer de sa contemplation.

En sursaut,  la jeune femme attrapa la couverture et la fit remonter jusqu'au menton comme pour la protéger d'une eventuelle menace.

-Je vois que tu as bien dormi ma femme,  lui dit le cheihk en tirant la couverture. A qui parlais-tu? Demanda-il soudainement

Erah?

Seigneur?

Elle l'avait completement oublié!

Se fichant de sa nuisette en soie,  Reb rechercha son portable

-Que cherches-tu?

Amir avait attrapé son bras.

Comment avait-il fait pour arriver sans même qu'elle l'entende?

-Mon portable.

Ils étaient trop proches.

Beaucoup trop!

Son eau de toilette l'étouffait , l'envahissait comme la présence de son mari. Sa poitrine montait et descendait au rythme de sa respiration. Un spectable fascinait s'offrait a elle. Amir la regardait un long moment comne si elle voulait lui dire quelque chose avait de jeter son regard autre part.
Machinalement,  elle suivit son regard. Les yeux d'amir était encré dans sa lourdre pointrine  dont la moitié sortait presque de sa chemise de nuit.

-Espèce de....

Elle allait lui gifler quand Amir attrapa sa main.

Elle était bloquée. Soumise a lui.

-Lache moi,  dit-elle en gigotant sans cesse

-je te previens.
C'est la dernière fois que tu tentes de me gifler.

A bout de souffle,  elle déclara

-je n'ai pas peur de toi.

-Tu ferais bien d'avoir peur. Je te ferais vivre un enfer.

Reb cessa son remue-menage et le toisa durement de sorte qu'il puisse la lâcher. Vaine tentative,  Amir la prit par les épaules et la buta sur torse.

Corps a corps!

Souffle contre souffle!.

Les deux amants se devorènt des yeux. Comme si le temps et l'espace s'étaient arrêtés de quelque minutes. Sans qu'elle puisse le prevoir,  Amir attrapa ses lèvres durement et l'embrassa



L'otage du cheikh /Tome 1 Saga; Prince Du DesertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant