L'otage du cheikh /Tome 1 Saga; Prince Du Desert

chapitre 25

Amir était un homme merveilleux. Il avait acceptée de renflouer le compte d'Amira quel homme aurait pu faire cela pour le bien de sa fille.  Elle tombait de plus en plus amoureuse de lui. Ce matin là, Reb s'était levée comme d'habitude. Bien sûr sans oublier l'excellent nuit d'amour qu'il avait eu. Une nuit qui l'avait comblé au plus haut point.

Les servantes virent l'aider a s'habiller. Amir l'attendait pour le petit déjeuner dans le jardin royal. Un jardin qu'elle avait bien pris le soin de découvrir durant ses deux mois passés avec lui. Amir avait été un homme patient a bien des égards et elle avait trouvé sa marque puisqu'elle était heureuse.

Rébecca avait découvert le côté romantique de son mari. Il l'avait emmener faire du cheval, des dîner romantiques avait pris part. Le sourire au lèvre, elle franchit les couloirs pour se diriger vers le jardin quand elle vit la mère du cheikh en pleine conversation avec une femme.

-Rébecca.

-Votre majesté, répondit t-elle en faisant une légère révérence.

-Je vous en prie ma chère enfant, répliqua doucement la mère du cheikh, pas de ça entre nous. Venez ici!

Doucement elle s'approcha

-Vous êtes radieuse.

Elle lui sourit timidement.

-Je vous présente une amie a moi. Une cousine par alliance.

-Je suis enchantée de vous rencontrer.

En effet , elle l'était et Reb encore plus. La femme la dévisagea curieusement

-Vous avez raison Marsha votre belle fille est de toute beauté.

Reb n'en revenait pas.

Ça alors!

Marsha parlait d'elle a ses amies.

-Et je vois pourquoi Amir en est épris.

Amir?

Amoureux d'elle?

Jamais de la vie.

Sinon elle l'aurait su. Il n'y avait qu'elle pour tomber amoureux de lui. Reb n'avait jamais entendu un mot d'amour venant de lui sinon ces caresses qu'elle ne prenait que pour du désir.

-Vous pouvez vous en aller ma chère. Je crois que mon fils vous attends.

Elle sourit avant de partir.
Reb était quelque peu désorientée. Amir ne l'aimait pas. Elle en était sûr.
Elle traversa le jardin , le regard vague qu'elle ne fit pas attention et frappa un homme.

-oh je suis désolé, fit-elle inquiète.

-Ne vous inquiéter pas vous me sembler perdu je me trompe.

Elle leva la tête en rencontra un bel homme. Charismatique et mystérieux
Il devrait être parent avec Amir aucun doute. Il avait l'air si familier

-Abdoul vous êtes...Rebecca c'est ça ?

-Oui

Abdoul lui fit un sourire.

Elle aurait juré voir Amir a travers ce sourire.

-Il est facile a vivre

-Qui ça ?

L'homme eu un sourire gêné

-Eh bien mon cousin?

Alors il était son cousin. Elle était abasourdie devant la ressemblance frappante. Abdoul était aussi grand qu'Amir. Ses cheveux étaient aussi noirs. Il y en avait combien de ces bel hommes dans ce pays.

-Oh Ça va, fit-elle délibérément.

L'homme se tut et la considéra grandement

-Rebecca il vous adore. J'ai rarement vu Amir dans cette état pour une simple femme.

Ça devenait lassant !

Pourquoi tout le monde persistait sur le fait qu'Amir l'aimait pour tant, son mari ne lui avait jamais dit qu'il l'adorait encore moins qu'il l'aimait.

-Merci, répliqua t-elle ironiquement.

-Je suis sérieux. Je parie que là maintenant il est entrain de vous chercher dans tout le palais.

Bonne blague !

Elle eu un rire fou et secoua la tête médusé. Au moins lui, il avait de sens d'humour.

-C'est noté, dit-elle en le saluant.

-Tu en as pris du temps, lui affirma Amir alors qu'il se leva pour prendre sa main.

Ce geste était affectueux et tendre. Peut-être qu'ils avaient raison. Peut-être qu'Amir ressentait ne serait-ce qu'un peu d'amour pour elle?

Impossible !

Rebecca essaya de paraître neutre mais le cheikh avait deviné que quelque chose n'allait pas.

-Que se passe t-il? Tu m'as l'air bien sombre.

-il ne se passe rien, s'empressa t-elle d'affirmer en souriant légèrement.

Amir n'était pas dupe. Outre le fait qu'elle la connaissait bien sur le plan sexuel, Reb était incapable de lui cacher des choses. Tôt ou tard, elle lui dirait la vérité sous de forte pression

Il y avait anguille sous roc!

Là maintenant, elle était tellement tendu comme un arc sur le point de rompre. Il était de dos. Sa main était sur ses épaules. Il essayait peut-être de la calmer.

-Je ne te crois pas.

-Arrête, souffla t-elle.

Elle se retourna vivement. Le regard du cheikh se faisait de plus en plus perçant. Les effluves de son eau de Cologne émoustillait ses sens. A croire que même le désir qu'elle éprouvait se manifestait déjà jusqu'à lui donner le vertige.

-Arrêtez quoi, susurre t-il en lui massant délicieusement.

-Tu le sais bien, déclara t-elle en se retournant toujours confuse, ce que tu fais. Tu es entrain de mettre dans tous mes états.

Elle entendit un rire malicieux de son mari.

Stupide!

Elle mordilla ses lèvres et retint son souffle quand il glissa une main dans ses cheveux pour les relâcher.

-Et tu aimes ça je parie.

-Non je déteste, renchérit t-elle avant d'attraper un verre d'eau qu'elle but d'un traite.

-Tu es sûr ?

-Oui je le suis

-Alors pourquoi tu trembles autant il ne fait pas froid

Pas froid?

Elle avait chaud et froid...ses sentiments ainsi que ses pensées se mélangèrent créant une certaine confusion. Ses mains devirent moites et son cœur, a ce rythme là, elle était en phase de faire une crise cardiaque.

-Est-ce que tu m'aimes?

Ces mots avaient franchit ses lèvres sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle se retourna et vit son compagnon pâlir de surprise. 

Au moins elle avait la réponse de ses inquiétudes.

Amir ne l'aimait pas!

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