chapitre 3☀

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-Je suis entrer, fit Rebecca en se débarrassant de son manteau et de ses chaussures.

A cette époque de l'année, il faisait énormément froid. Rebecca avait hâte de se réfugier sous sa couette , berçant Amira, sa petite précieuse. Elle longea dans le couloir de son petit appartement et sourit en voyant Emma, la jeune femme qui la gardait.
Elle entendit les cris d'émerveillement d'Amira qui gigotait dans son berceau.

Elle fut saisit d'un élan maternel bien qu'elle n'était pas sa fille. Un sourire de tristesse couvrit ses lèvres quand elle la vit. Elle était tout simplement sublime.

-Oh Reb, fit Emma en sursautant, j'ignorais que tu était là.

Dans un bref sourire, elle prit Amira dans les bras pour la bercé. Définitivement, elle était un amour. Une voile de tristesse la déchirait. Comment pouvait-elle oublier le décès  brusque de son amie? Mélia? Elle n'avait pas survécu a l'accouchement.Rebecca fut obligée d'élever elle même sa petite fille. Tout cela a cause de ce Amir, pensa t-elle alors que la rage semblait s'emparer d'elle.

Les derniers jours de sa grossesse avait été catastrophique. Son décès l'avait ravagé alors Rébecca avait quitté l'Université pour se louer  un petit appartement. L'argent qu'elle gagnait n'était pas suffisant avec Amira.... Les boulots qu'elle enchaînaient était bien peu . Il faillait bien qu'elle paye le loyer . Emma avait accepté de la garder car ses enfants étaient partis pour l'Université, elle n'avait personne. Son mari avait succombé a un cancer en phase terminal. Alors Rébecca profitait de l'unique occasion qui s'offrait a lui pour travailler.

Elle partit déposé ses courses et laissa Emma le soin de l'endormir. Puis, elle revint dans la petite chambre.

-Merci Emma! Que ferais-je sans toi

Emma esquissa un sourire avant de la déposer délicatement dans son berceau.

-Heureusement que j'étais là. Tu es incapable d'enlever un enfant seul

La jeune femme la couvrit d'une lueur désespéré. La vieille dame saisit sa main

-Ne t'inquiète pas je suis ravie de t'aider.

Rébecca espérait que ce Amir pointe le bout de son nez. Elle soupira de rage, comment un homme pouvait-il abandonner son enfant, la chair de sa chair. Elle avala d'une traite sa salive, poussé d'indignation. Avec ce scandale qu'elle avait provoquer, le cheikh devrait être en route pour lui demander des comptes. Un sentiments d'amertume lui noua l'estomac. Et ci cet homme  se pointait? Qu'allait-elle bien lui dire? Ses jambes se mirent a s'entrechoquer.

-Reb , je dois partir, lui affirma la vieille dame en regardant sa montre, tu sauras te débrouiller.

Elle baissa ses yeux sur le berceau. La petite dormait a poing fermé. Elle se pinca les lèvres ,nerveuse. Elle aurait tant aimé qu'Emma reste au moins pour l'aider avec Amira. Non, elle ne devrait pas être égoïste et abusé de sa gentillesse

-Ne vous en faites pas.

-D'accord!

Elle accompagna Emma.
Puis, elle vint se jeter sur le canapé et alluma sa télé. Bien sur, rien ne semblait l'intéresser. Elle fnit de zapper les chaînes et eu un soupire.  Elle espérait vraiment avoir le courage au moins pour sa fille qui avait besoin d'elle. Des questions torturaient son esprit ; et si le cheikh ne venait pas? ou pire, si ce dernier ne voulait pas de son enfant? Jusque là, elle se débrouillait bien. Elle arriva a couvir quelques dépenses même si pour cela avait dû se jeter corp et âme au travail. Au non, elle devait aller jusque bout de cette affaire. Le cheikh n'allait pas s'en tirer aussi facilement surtout avec la mort de Mélia.

C'était de sa faute!

Elle était beaucoup trop stressée et inquiète et cela empirait avec sa grossesse a risque. Elle se leva du canapé et alla dans la chambre.

Elle dormait!

Profitant de cette occasion, Rébecca alla prendre une douche dans sa petite salle bain.
Un bain chaud pouvait l'aider a mettre ses idées en place. Elle se glissa dans sa baignoire et ferma les yeux quelque instants jusqu'à dormir.
Elle se réveilla en sursaut et vit qu'elle avait dormi. Le plus étrange,les cris d'Amira se firent plus intense. Elle se leva et sortit de la baignoire pour s'enrouler d'une serviette blanche. Elle sortit presqu'en courant de la salle de bain. Son coeur faillit lâcher quand elle vit que la petite n'était pas dans son lit. Son premier réflexe fut d'appeler la police. Sa ventre se noua de douleur. Pourquoi l'avait-on enlevé? Et si quelque chose de grave lui arrivait? Tremblante de peur, elle attrapa son téléphone qui était sur la table de cheuvet.

C'est avec désespoir qu'elle composa le numéro. Elle sortit pour prendre l'air quand l'improbable s'affirma devant ses yeux.

Des hommes étaient dans son appartement!


Elle prit peur et eu un mouvement de recule. Sa main était posé sur sa poitrine.  Qui étaient ses gens? Elle se trouva glacé d'eprouvante. Elle avait le vertige , elle se tentait a grand peine debout

-Sortez tout de suite chez moi, dit-elle alors que son téléphone était toujours accroché a ses oreilles


-Je vous somme de raccrocher!


Elle frémit devant l'intonation de la voix en question. Ca y est! Elle allait hurler si ces gens ne sortaient pas. Elle détourna enfin et chercha la fameuse voix des yeux

Elle écarquilla les yeux manières a les faire sortir de leur orbites. L'homme tenait Amira dans ces bras qui d'ailleurs avait fini par se calmer.

Elle reçu cela en pleine face. L'inconnu le dévisageait avec dégoût. Et quel homme! Il était a la fois impuissant et puissant. Sa mâchoires étaient carrés, ses lèvres repliés ne trahissaient rien de sa beauté indéniable et la fois sauvage. Ses yeux étaient d'un vert éclatant qu'on pouvait s'y perdre facilement. Il émanait d'un charme fou a faire damné un saint. Elle en avait le souffle coupé. Il portait un costume sur mesure a la coupe irréprochable.

-Que faites vous ici, demanda t-elle alors qu'elle était toujours sur le coup de l'émotion. Je vous previens que fais du karaté et je suis ceinture noire.

Bien évidemment elle mentait!

L'inconnu arqua un sourcil et la scruta a loisir. Elle s'empourpa violemment.

-J'adorais voir cela, dit-il d'un léger accent. Mielleux et imposant.

Elle se crut victime d'hallucination. Elle n'en revenait ! Cet homme avait débarqué chez elle pour ensuite s'en moquer comme si elle avait dit ou fait quelque chose de drôle




-Alors c'est vous la fameuse femme que j'ai mit enceinte?. C'est bizarre je n'ai aucun souvenir de vous, ni même de votre corps, ajouta t-il en descendant son regard sur elle, un regard qui la fit frissonner


Comme elle l'avait prédit le cheikh était venu a elle

































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L'otage du cheikh /Tome 1 Saga; Prince Du DesertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant