chapitre 33

4K 530 13
                                    

-Vous aviez raison depuis le tout début, confirma son détective.

Le petit homme entreprit d'ouvrir sa mallette en claquant la serrure pour y sortir une chemise de dossier qu'il tendit au cheikh. Contenue du fait qu'il avait hâte de clore cette affaire, Amir attrapa le dossier et le consulta, feuilletant chaque page. Miniscieusement, il étudia le dossier de Mélia. Rébecca avait donc raison sur le fait que cette dernière avait simulé sa propre mort. Sans oublier le fait que Mélia avait changé d'identité subitement pour une raison obscure. Il avait déjà fait le tri dans sa tête en rassemblant les parties du puzzle. 

Cette femme était fausse!

-Elle a passé ces dernières années au Venezuela. Sans parler de sa nouvelle coupe de cheveux.

Venezuela ?

-Venezuela vous dites? J'ai crû comprendre que le virement a été effectué là-bas, intervient Abdoul.

Il ne fallait pas être idiot pour comprendre ce qui s'était passé. Quel toupet!
Mu par un désir irrépréhensible de tuer cette idiote, Amir eu un rire nerveux.  Il n'y avait pas que Rébecca qu'elle voulait duper, cette bonne femme payait aussi sa tête. Et Amir n'était pas de ceux  qu'on pouvait tromper aussi aisément. Ce qu'il détestait. Il détestait être trompé.

-Alors Rébecca a raison, clama son cousin, elle n'est que la victime dans cette histoire. Je suis sidéré par le manigances de cette femme. Elle n'a donc aucune limite?

Il semblerait !

Puisque maintenant elle se faisait passer pour une victime.  Et qu'elle victime.

Une victime aussi fausse que le bout de ses doigts.

-Et pour l'enfant? Demanda le cheikh.

Comment pouvait-il oublier le fait que Mélia avait hurlé haut et fort, a qui veut l'étendre que cette gamine ne pouvait être là sienne et qu'elle a été enlevé par Rébecca. Une idée qui ne le plaisait pas du tout. Amir savait qu'elle mentait. Sa femme était incapable d'enlever une enfant, encore moins une enfant qu'elle considérait en être la mère.

-Cette petite a été adopté par Mélia peut après sa naissance votre majesté.

Il aurait pu parier là dessus !

Cette femme était dérangée. Amir était plus qu'abasourdie par la perfidie de Mélia.

-Et j'imagine qu'elle l'a confié a Rébecca pour qu'elle l'élève. Donc , elle avait raison ; cette enfant n'est pas la sienne.

-J'aurais dû m'en douter quand elle a demandé faire un test, affirma son cousin en faisant le tour de son bureau. Si je comprends bien; elle s'est servie d'un nourrisson pour t'extorquer des millions dollars.

Ce qui était plausible.
Cette femme n'avait donc aucune gêne. Se servir d'un nouveau né pour assouvir ses désirs ?
Par Allah! Elle avait donc de l'imagination pour monter un coup pareil. Venant d'elle plus rien ne pouvait l'etonner.. il avait quand même de la peine pour sa femme. Sa tendre femme s'était donné de la peine essuyant sans et eau afin d'élever la petite.

-Si je comprends bien elle l'a adopté, déclara Amir ne parvenait pas le croire tant il était sidéré

Le petit homme fit oui de la tête

-Après avoir perdu son enfant dans des circonstances tragiques. Elle a trouvé cela nécessaire de se trouver une remplaçante.

C'en était écoeurant !

Pauvre enfant!

Il aurait pu subir le même sort s'il était en vie. Probablement, Mélia aurait pu se servir de lui comme de la petite Amira.

-Pauvre petite. J'imagine ce qu'elle a enduré d'avoir une mère comme Mélia, murmura le détective en secouant la tête éberlué.

-Et l'argent? Demanda au cheikh

-A cette heure, il a dû être dépensé. Je présume qu'il n'en reste même pas la moitié sinon elle n'aurait jamais pu venir ici ; Courir un si grand risque, répondit Aboul en tiquant

Une fois de plus, il ne savait ce qui était plus le étonnant. Le fait de découvrir les mensonges éhontés de Mélia ou son sens de la stupidité. Il fallait seulement lui tendre un piège

-Je me demande ce qu'elle a pu faire avec tous ses argents, renchérit le cheikh en fermant le dossier sur son bureau

-Pour cela j'ai une idée ; répliqua le détective. Mélia était endettée. Le train de vie qu'elle menait ne lui permettait de joindre les deux bouts. Son père est au bord de la faillite. Et il a fallu qu'elle paye toutes ses dettes pour ne pas finir en prison. De plus les créanciers lui mettaient la pression et je présume que papa ne pouvait l'aider.  Désespérée, en quête d'argent, elle a dû monter elle même ce stratagème. Puis elle est tombée enceinte d'un homme marié. Malheureusement, cet enfant est mort en contrecarrant ses plans frauduleux. Ce qui était fâcheux. Elle s'est est procuré un autre enfant

Le cheikh ne cilla point tout au long de sa tirade bien qu'il aurait tout donner pour l'emprisonner. A dire vrai, il se traitait mentalement d'idiot.
Dieu, il aurait dû la croire, croire sa femme. Bien que ce fusse le cas, Amir aurait dû lui accorder au moins le bénéfice du doute. Comment allait-il se faire pardonner de sa belle erreur?
Se pourrait-il que Rébecca ne veuille plus de lui?

Qui pouvait l'en blâmer ?

Il en avait fait des erreurs. Les plus inexplicables. Dans la mesure où sa femme serait prêtre a le pardonner, il devrait saisir cette unique opportunité.  Cette diablesse de Mélia allait attendre de ses nouvelles. Elle devait chèrement payer cela.

-Je vous remercie détective, annonça t-il brusquement.

Le petit homme fit la révérence avant de filer à l'anglaise. Il resta seul avec son cousin.

-Je suis désolé Amir, fut les premiers mots qu'il prononça après le départ du détective.

-Pourquoi es-tu désolé ?

- Vous étiez vraiment  complice avant l'arrivé de Mélia maintenant je crains que Rébecca ne prenne du temps pour te pardonner.

diable!

Son cousin lisait dans ses pensées. Que sa femme lui pardonne était une chose peu sûre puisque le mariage n'était seulement qu'un leurre. Rébecca croyait bien faire en sauvant Amira. Comment réagirait-elle en apprenant que cet enfant n'était pas de son amie? Elle serait fortement déçue.

-A qui le dis-tu? Elle demandera peut-être le divorce si elle apprend qu'Amira n'est pas la fille de Mélia.

La question ; serait-il prête a lui accorder la liberté ?
Il n'en était pas sûre !
Ce qu'il était sûre ; c'était qu'il aimait Rébecca de tout son être. Elle était devenue sa force, sa joie de vivre. Sa détermination était contagieuse et elle mettait tout en œuvre afin de parvenir a ses fins. Par dessus tout, sa femme était une âme charitable. Une jeune femme aimante et tendre qui se soucaiait de son entourage.bien sur qu'il aimait

-Tu l'aimes c'est ça ?

Le mot était beaucoup trop faible

-Tu n'as pas idée.

Satisfait de sa réponse, son cousin lui sourit.

-Elle est amoureuse de toi, le rassura Abdoul, et je peux t'assurer qu'elle te pardonnera. Ne lâche pas l'affaire !

Il était prêt a tout!
























Votez!



Commentez!



Partagez!

L'otage du cheikh /Tome 1 Saga; Prince Du DesertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant