chapitre 30

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La nuit avait été très difficile et pour couronner le tout, Rebecca avait passé plus de deux heures accroupie dans les toilettes ,toute nauséeuse. Elle avait comprit que quelque chose n'allait pas du moins  quand elle s'essuya la bouche pour la énième fois. elle s'aspergea d'eau froide et crû vaciller. En tâtonnant, Rébecca reussi a atteindre sa chambre et s'asseya  sur le lit pour éviter de s'écrouler.

Elle arriva toute fois a fermer l'oeil pour finir être réveiller par ses servantes.

-Majesté vous allez bien, s'enquit l'une des servantes

Effectivement, elle n'allait pas bien. En regardant son visage a travers le miroir, Rebecca soupira longuement. Son visage avait prit une teinte pâle sans oublier ses yeux creux qui dissimulait quelque cernes.

Non elle n'allait pas bien!

-Je vais bien

-vous en êtes sûre ?demanda t-elle encore. Voulez vous que j'appelle le cheikh.

-Surtout pas, répliqua t-elle avec empressement

Il est hors de question qu'Amir la voyait ainsi. Elle était beaucoup trop affectée par leur dispute et le pire était a venir si on ne
retrouvait pas cet argent. La perspective que Mélia soit toujours en vie ,lui était insupportable. Elle qui avait élevé sa fille comme la sienne et encore, Rebecca avait tout risqué pour cette enfant. Son cœur se déchira. Non elle ne pouvait toute de même pas être en vie.

-Avez vous dormi assez hier soir ?

Non pas que la sollicitude de sa très chère servante ne l'avait pas touché, seulement elle en avait assez de toutes ses questions.

-J'ai très peu dormi, répondit t-elle

Ravie d'avoir satisfait sa curiosité, la servante esquissa un sourire.

-Vous avez essayé du thé a la cannelle. Ça calme les maux

Rien qu'en y pensant,elle eu la nausée. Encore fallait t-il qu'elle y croit qu'un vulgaire thé pouvait la calmer, encore moins ces maux, ses vertiges et ses nausées.

-Vous devriez essayé, ajouta encore la jeune femme.

-Je fais le faire, répondit t-elle sans pouvoir y croire.

-Si cela ne marche pas, continua t-elle en essayant de faire de jolie boucle dans ses cheveux,j'appellerai le docteur.

Une façon de lui dire qu'elle était malade ou même empoissonné après avoir vidé le contenu de son intestin. Toute la nuit de surcroît. Oh oui, elle devait appelé ce fichu médecin pour calmer sa frayeur.

-j'ai un service a vous demander

La servante toute pétillante eu un regard complice.

-Que puis-je faire pour vous?

-Faites venir ce médecin en toute discrétion.

D'une légère révérence , elle asquiesca.
Quand elle eu finit, la jeune servante partit lui chercher un superbe caftan. Broderie,perles, cristaux qui donnèrent du brillant a cette magnifique robe

 Broderie,perles, cristaux qui donnèrent du brillant a cette magnifique robe

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Elle pourrait jamais s'habiller a un tel luxe.

Une servante entra dans ses appartements pour lui informer qu'Amir avait déjà déjeuner. Elle n'y avait qui allé toute seule.

Encore une humiliation !

La tête haute, elle demanda qu'on lui serve son déjeuner dans le jardin. Et de toute façon, son mariage ne serait qu'un bref souvenir. Elle demanderait seulement au cheikh de la laisser partir loin de zubran avec Amira.

Quand elle s'asseya, elle ne pu manger vraiment. Son appétit s'était comme coupé.

Les plats avaient pourtant l'air savoureux mais quelque chose l'immobilisa. Au delà de l'inconfort qu'elle éprouvait, elle se força la main et avala quelques bouchées qu'elle recracha.

-Vous Vous sentez bien ?

La servante paraissait inquiète et se leva pour lui servir de l'eau.

-Retirez donc les plats, dit-elle en faisant la moue.

Tel un automate, elle retira tout les plats et les firent porter dans la cuisine.

Qu'avait-il de plus douloureux ?

Le fait de mourir de faim?

Ou même de mourir en prison?

Ses larmes menaçaient de surgir.

-Pourquoi ne manges-tu pas ?

Elle s'empara d'une serviette et s'essuya le visage. Amir était là. Plus beau que jamais dans un pantalon noir et d'une chemise immaculée. Il semblait sortir tout droit d'un De Vincis. Ce genre de tableau d'où l'on faisait jaillir la beauté pure.

-Je n'ai pas faim, fit-elle

-Je ne crois pas qu'en faisant la grève tu auras sans doute mon pardon

Elle n'y comptait pas!

Et de toute façon, elle adorait trop la nourriture

-Des nouvelles de l'argent.

Le cheikh s'asseya et tira ses longues jambes. Il l'observa d'une moue moqueuse.

-Tu ne crois toujours pas qu'elle est en vie?

-Qui ça, fit-elle

Amir leva les yeux au ciel avant de la regarder. Elle avait l'air pâle et fatiguée. Il aurait bien voulu lui prendre dans les bras. Mais Rebecca ne méritait son amour encore moins son pardon.

-Ta chère amie

-Mélia est morte même si tu semble croire le contraire. C'est mon amie la seule qui a bien voulu de moi. Elle m'a aidé au moment ou j'en avais plus besoin. L'amitié s'est sacré. Et jamais elle n'aurait pu me faire un truc aussi inhumain encore moins a cet enfant.

Elle avait parlé sans s'arrêter et tout le long de son discours, son mari l'observait d'un attention soutenue.
Bien qu'Amir ne la croyait pas. Mélia était incapable d'un quelconque acte de cruauté.

-J'admire ta loyauté envers ton amie. Mais Mélia n'a jamais été ton amie. Elle s'est servie de toi. J'espérais que tu daigne regarder la vérité en face.

Dans le trouble , elle leva la tête tentant d'assimiler ces bouleversantes révélations

-Que veux-tu dire?

-Faites la venir! J'ai bien peur de te décevoir encore une fois

L'heure de la vérité a sonné il semblerait !

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L'otage du cheikh /Tome 1 Saga; Prince Du DesertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant