chapitre 35

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-Tu ne m'as rien dit, commença le cheikh en prenant tendrement sa main, Quand est-ce tu comptais me l'avouer?

Rébecca retira sa main des siennes non sans désinvolture. Elle se retourna, frustrée. L'accablait-il de reproche? Elle aurait voulu rire compte tenu du fait, que dernier ne lui faisait pas confiance. Qu'avait-elle peur au juste? Qu'Amir ne veuille pas la croire? C'était fortement possible !

Puisqu'elle avait été enfermée des semaines,voire des mois dans ses appartements sans avoir la chance de s'expliquer ou de se justifier. Amir n'avait laisser aucune échappatoire. Elle était simplement devenue son otage.

Comment pouvait-il l'accabler de reproche ?

-Crois-tu vraiment que j'aurais rejeter mon enfant, la chair de ma chair?

Rébecca mordilla sa lèvre inférieure. Non , il ne ferait une telle chose. Amir avait le sens de l'honneur, de la famille. Mais la croire sans preuve...... Rébecca n'en était pas sûre. Elle serait peut-être même accusé de tromperie.
Sans s'y attendre, Amir avait déposé sa main sur son épaule pour la forcer a se retourner.

-Tu le crois, demanda t-il choqué par l'expression indéchirable qui tarissait son regard

-Oui, fut la seule phrase qu'elle prononçait.

Son interlocuteur s'enferma comme huître.

-Tu ne m'as jamais accordé le bénéfice du doute Amir sinon tu ne m'aurais pas enfermer dans ses appartements, lâcha t-elle au plaisir de le voir plus pâle que la neige

Amir cilla.

Le cheikh se redressa de toute sa splendeur sans omettre d'afficher cet air de suprise qui luisait sur son visage.

-Crois le ou non, répondit-il en se détournant, je le fais pour ton bien.

La jeune femme lâcha un rire nerveux qu'elle oublia que Marsha s'était éclipsé les laissant seuls.  Elle alla se planter devant son mari et osa lever les yeux vers lui

-Pour mon bien, dit-elle. Je ne sais pas ce qui se passe bon sang et le pire c'est que tu m'as privé de ma fille

Amir soupira lentement en fermant les yeux puis se laissa tomber sur le lit

-C'est enfant que tu chéris tant n'est pas la sienne ,ni celle de ton amie

L'air semblait être suspendu.

Rébecca fonça les sourcils. Elle ouvrit la bouche puis la renferma, figée. la jeune femme regarda son mari avec stupéfaction. Elle semblait vouloir déceler une lueur de moquerie dans ses yeux mais hélas le regard qu'il affichait ne semblait trahir les mots qu'il avait prononcé

-Mélia , enfin ton amie avait adopté cette enfant puisqu'elle avait perdu le sien dans tes conditions tragiques. Je voulais te protéger de la vérité Rébecca, dit-il en se mettant débout.

Seigneur!

Elle avait la nausée. Amira?
Comment cela pouvait-il être possible? Bien qu'elle n'avait assisté a l'accouchement de Mélia, Rébecca se souvenait quand Erah lui avait confié la charge de l'enfant a peine venue au monde.

-Comment?

-Elle savait que cette enfant n'était pas la sienne, continua le cheikh alors qu'un sourire narquois couvrit le coin de ses lèvres, je me suis aussi douté. Sinon , elle n'aurais jamais demandé un test ADN. Elle l'a toujours su.

Un ange passa

Rébecca n'eut certainement pas la force de le contredire. La véracité des faits l'avait laissé sans voix. Amir n'était de ceux qui mentait effrontément. Ce qu'il détestait pardessus tout. Elle en avait apprit a ses dépend. N'est-ce pas monstrueux que d'utiliser un petit enfant pour assouvir ses plans machiavéliques? Mélia n'était pas seulement une menteuse, oh non, elle était un monstre. Pourquoi l'avoir adopté si c'était pour la soumettre a un si cruel destin ? Cet enfant avait été arraché de sa mère biologique pour finir entre les mains d'une folle

L'otage du cheikh /Tome 1 Saga; Prince Du DesertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant