Chapitre 5 : Une famille aussi démembrer que moi.

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Nous étions rentrés chez nous et le résultat de notre course poursuite avait été que je m'étais écraser sur le bitume dans une chute disgracieuse, mes deux genoux ainsi que mes mains étaient désormais zébré d'éraflures sanguinolentes. Mon avant-bras droit me faisant de nouveau souffrir.

Notre maison était de deux étages, le toit en pente fait de tuiles noir reflétait la lumière du soleil en déclin. Les murs d'un blanc immaculée donnait un aspect strict à la demeure. En gravissant les petites marches menant au péron on tombait sur une porte de bois sombre. L'entrée était constituer d'un hall où porte manteau et chaussures s'entremêlait. En avançant on tombait sur un grand escalier de bois en colimaçon qui séparait salon et salle à manger. Le salon était équipé d'un canapé en cuir noir, une table basse en verre légèrement styliser, une télé souvent éteinte sur un meuble télé en bois sombre et un téléphone fixe, le tout encadrer par des murs d'un bleu norvégien. Quand à la salle à manger, les murs verts foncés faisaient ressortir une table circulaire dans un bois clair, des chaises classiques dans les mêmes ton. À côté de la salle aux murs verts la cuisine avec tous le nessecaire dans un ensemble blanc et gris métallique s'y trouvait.

L'étage dont le plancher ne grinçait pas rassemblait ma chambre en bordel constant et aux murs recouvert d'affiche de spectacle de danse et photos, celle de mon frère rempli d'instrument de musique, celle de mes parents très minimaliste ainsi qu'une salle de bain des plus banale. La maison, d'une froideur ahurissante mettait souvent mal à l'aise les rares visiteurs et moi par la même occasion. Je détestait cette endroit que j'aimait à appeler : "l'antre de la froideur".

En pénétrant dans cet antre, le téléphone fixe sonnait toujours dans le vide comme s'il attendait que l'heure de la sentence prochaine des enfers sur le monde ne tombe. Chaque bruit de cet appareil démoniaque m'arrachait un sursaut, l'entendre la nuit me faisait toujours peur surtout quand le téléphone qui ne tenait pas bien sur son promontoire laissait échapper d'étrange filer de parole.

Je filait dans ma chambre, entamant mes devoirs et les finissant. Un cart d'heure plus tard j'eu enfin finit. Je descendis les escaliers pour aller dans la cuisine, j'y pris du fil de cuisine que je coupait de sorte à ce que le bout que j'eu pris soit plutôt long. Je me rendis dans la chambre de mes parents, une des robes de ma mère était plier sur le lit : violette avec des clochettes par ci par là dans un style bohémien. J'enlevais minutieusement les petits grelots et me dirigeais vers ma chambre avant de m'y engouffrer. Je créais donc une corde de clochettes pour qu'elle me réveille quand mon frère viendras pour éteindre le réveil.

Ma porte s'ouvrit avec fracas, une femme au cheveux roux noué en un chignon stict et au yeux verts émeraude apparu dans l'embrasure de la porte : ma mère.

- C'est toi qui a pris les clochettes de ma robe ? Demanda-t-elle calmement.

- Non. Mentis-je, mais ma mère a comme un sixième sens. C'est quasi impossible de lui mentir.

- Je n'aime pas les menteurs et tu le sais très bien. Gronda-t-elle avec froideur.

- Je ne mens pas. Tente-je.

- N'insiste pas. Tu mangeras seule.

- D'accord.

- Bien. Dit-elle en me tournant le dos, s'ennalant en prenant soin de fermer la porte derrière elle.

Je soupirais, à vrai dire je m'en fichais. Les dîner ce déroulait toujours dans un silence glacial et éreintant. Rester dans ma chambre était de loin la meilleure option. Mais j'étais triste pour mon frère qui allait ce retrouver seul avec eux, nos parents lui parlaient enfin surtout de son avenir qu'ils disaient "tous tracer". Banquier ou bien PDG d'une grosse entreprise, disait mon père qui trouvait ces deux métiers fort respectable. Sauf que mon frère lui, souhaitait être bassiste. À chaque fois qu'il exposait ses rêves il avait le droit à un long sermon. Il en allait de même pour moi, malgré que ce soit un mensonge que personne n'avait encore su déterrer. Danseuse, voilà ce que j'avais dis. J'adore danser, mes pensées s'envole, rien n'est plu, l'euphorie devient mienne et je me sens enfin bien et libre comme si des ailes invisible que je n'avais pas vu ce défroisser soudain pour s'enrayer de nouveau dans la chaîne de la vie.

Tout à coup un plateau repas ce glissa sur le plancher. Je me levais de mon confortable lit aux couleurs pourpre pour me saisirent du plateau, je rangea les objets qui s'entassaient sur mon bureau, tirait ma chaise, posait le plateau et m'assaillais.

En mangeant mon donburi au poulet, un visage s'immisça dans mon esprit. Souriant et malicieux, les traits de Tsukasa ce dessinèrent devant moi m'arrachant un sourire terriblement niais. J'entendis des voix s'élever en bas, je n'avais pas le droit de descendre mais tous ce raffut m'intriguais.

Avec l'aisance et la discrétion d'un félin je glissais sur la rambarde. Cacher derrière l'escalier j'observais la scène qui ce déroulait :

- Heichô ! Combien de fois allons nous devoir te le répéter ?! S'exclama mon père, un homme de grande stature aux cheveux noirs et aux yeux bleus azur.

- Ne cris pas Andrew. Plaida calmement ma mère.

- Pardon Akiko... S'excusa mon père en baissant d'un ton.

- Cela dit, ton père a raison. Tu ne seras PAS bassiste. Dit alors sèchement ma mère.

- Mais- Commença Heichô, interrompu par ma mère qui tapait sur la table une fourchette en main.

- Pas de mais ! Gronda-t-elle en enfonçant la fourchette dans la main de mon frère.

Un hurlement de douleur dans la nuit la plus noir, un rire satisfait raisonnant aux oreilles de tous, un sourire sadique rayonnant, des yeux horrifié, un cris de terreur et des pleures, les miens.

- Heichô ! Hurle-je, ébranlée et les larmes roulants sur mes joues.

Mes parents tournèrent des yeux ronds vers moi. Mon visage ce crispait en une grimace de fureur. Affreux, affreux, affreux ! Ils sont affreux !

- Ne touchez pas à mon Caporal ! Bande de monstres ! M'écriais-je en arrachant un sourire crisper de douleur à Heichô.

Heichô ôta le couvert de sa main dans un petit cris. Je courus jusqu'à la salle de bain, prenant désinfectant et bandages. J'accourus auprès de mon frère et le soignait.

Nos parents nous ordonnèrent d'aller nous coucher ce que nous firent sans plus attendre. Je n'arrivais pas à m'endormir, hanter par ce qui c'était passer en bas. J'allais chercher mon frère pour qu'il dorme avec moi. Arriver devant la porte de bois blanc je toquais timidement en demandant le nom de celui que je souhaitais voir. Mon frère apparu en baillant, ses cheveux noir en bataille et vêtu d'un panta-court noir et d'un grand tee-shirt blanc en guise de pijama :

- Tu veux bien dormir avec moi ? Fini-je par demander, la tête baisser, me dandinant dans ma robe de chambre blanche qui me donnait l'air d'un fantôme.

- Bien sur My little angel. Dit-il doucement. Maintenant, romper. Ajouta-t-il.

- Oui mon Caporal. Dis-je en relevant la tête dans un sourire.

On ce dirigea donc dans ma chambre. Ce glissant sous les couvertures pour sombrer dans le noir abyssal et angoissant du sommeil dans les bras l'un de l'autre. Les cauchemars ne vinrent pas m'embêter comme souvent c'était le cas.

Dans cette famille, seul mon frère et moi nous aimions. La dure réalité était que l'amour parentale n'avait pas lieu d'être, seul la fraternité subsistait.

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Et voilà ! Vous avez désormais toutes les raisons de détester Akiko et Andrew.

Déchaînez-vous contre la famille d'Haru à par notre pauvre Heichô ici ➡️

• 𝐀s a dead | Tsukasa Y. •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant