Je n'ai jamais connu de discussion plus douloureuse.
En si peu de temps, mon cœur a été transpercé, lacéré et déchiqueté un nombre incalculable de fois.J'aurais dû m'en douter.
Et pourtant, moi qui ne la laisserait jamais tomber, je pensais
qu'elle ferait de même.Songe à la douceur.
Hypocrisie futile sous de belles allures.
Je hais la littérature à présent,
ses rimes et ses figures de style.Tout n'est qu'un embellissement des choses les plus affreuses.
Avec des mots bien choisis, on referait le monde en moins d'une heure.
Les « et si » ne sont rien à côté.Je ne sais même plus si je veux me rappeler.
Ma tête est un tombeau où ma vie est en train de pourrir, mes cicatrices étant les seules marques qui m'en restent.
Ne pas l'ouvrir,
ou plutôt le sceller,
me permettrait de repartir de zéro.Mais même ça,
ça ne vaudrait rien.Je suis destiné à me lamenter sur un sort que je n'ai pas choisi.
Je ressasse continuellement le peu de savoir que j'ai.J'avance à tâtons dans une caverne engloutie par l'océan;
la lumière n'y passe pas,
le réseau non plus.Je me retrouve seul
et rongé par l'acidité du sel.On est dur avec soi-même quand on se voit de loin,
on se déteste à retardement.Mais quand le compte à rebours touche à sa fin,
l'explosion est létal.Le mien a visiblement trouvé sa fin.
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coup de soleil sous nos je t'aime
RomanceMao et Alizée, c'est une enfance aux senteurs d'été, le vent en poupe et de la glace fondue qui dégouline sur leurs doigts. Les enfants crient et jouent. Les parents sourient, mais pas à nous. Mao et Alizée sont là, face à face et pourtant si loin...