Chapitre 4

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Mais que se passait il ?! Son alter avait il disparu ? Il ne voulait pas y croire... il ressaya avec son côté droit, mais rien. Pas de glace ni de givre.

L'enfant commença sérieusement à paniquer, si son père le découvrait, il déverserait forcément sa rage contre lui ! Tremblant, il s'accoudât au lavabo et mit sa tête entre ses mains.

Stop, calme toi et réfléchit. Il faut garder son sang froid. Ça peut tout à fait être un effet du collier. Mais si c'était le cas, que pouvait il faire en plus de mesurer sa température et de bloquer son alter ?

Il en eu des sueurs froides. Shoto était intelligent, il savait que plus rien ne serait comme avant. Et ce collier représentait parfaitement sa nouvelle situation... Sous l'emprise d'un père violent et avide de pouvoir. Il ne pouvait plus s'enfuir, c'était tellement évident que son géniteur venait de prendre ses précautions pour que cela ne se produise jamais...

Oui... Il n'était plus libre désormais. D'ailleurs, l'avait il déjà été ?

***

Le soir arriva vite.
Trop vite au goût du pauvre garçon, qui avait passé tout le reste de l'après-midi à attendre, rongé par l'angoisse. Et Fuyumi n'était pas venue dessiner avec lui le Pégacorne qu'ils avaient imaginés...
Il ne lui en voulait pas.
Il était Juste un peu triste... Il comptait sur ce moment passé avec elle pour oublier qu'il devait revoir son géniteur le soir même.

Il ne savait pas à quel heure celui-ci venait le chercher,
mais il pouvait surgir à tout moment... Il ne pouvait que rester dans sa chambre à paniquer au moindre bruit. Il n'arrêtait pas d'imaginer une deuxième séance de tabassage dans sa tête. Et rien que ça le fit trembler comme un Packinsonien.

Vingt et une heure...

Shoto s'était caché dans le placard en espérant que son père ne fouille pas sa chambre... Il serrait inconsciemment un pan de chemise contre lui comme si sa vie en dépendait. Était ce le cas ? Il n'en savait rien et c'était bien ça qui lui faisait peur.

Soudain, il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir avec fracas ! Il avait légèrement sursauté et avait vite plaqué le tissus sur sa bouche pour étouffer son gémissement effrayé.
Il entendait les pas lourds et grinçant de l'homme qui soupira avant de dire :

« Je n'ai pas le temps de jouer à cache-cache Shoto... Dépêche-toi de sortir ou ta séance durera plus longtemps que prévu. »

Le bambin tressaillit face à la voix grave et menaçante. Ses petits poings se serrèrent d'avantage sur le tissu à présent froissé. Sa respiration était comme suspendue et sa nuque était trempée de sueurs.

5 secondes s'écoulèrent dans un silence de mort. Son pouls battait à cent à l'heure !

Tout à coup, quelque chose de désagréable le chatouilla dans le cou... Le chatouillis devint un picotement et le picotement, une douleur vive. Les étincelles emplirent le placard à vêtements. Et les crépitements électriques furent vites rejoints par des petits cris d'agonies.
Les mains crispées du petit déchirèrent le vêtement et essoufflé, il bascula sur le côté. La porte du placard s'ouvrît lentement dans un grincement lugubre...

« Pas très original comme cachette. »constata le père avec un rictus.

Épuisé par le courant électrique qui avait traversé son corps, Shoto ne pu opposer aucune résistance quand son père lui agrippa le bras. Un couinement lui échappa sous la douleur des courbatures et des blessures que son père mettait une nouvelle fois à l'épreuve.

« AaaAhhh ! T-Tu me fais mal papa... »

Le dit père ne répondit pas. Il continua sa route et traînant toujours aussi durement Shoto par son bras valide.

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