XIII

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Heyyy

Petite parenthèse avant de commencer.

Vu comme ça, j'ai l'air irréguliaire et c'est peut être bien le cas, mais en tout cas, j'ai aussi pu remarqué qu'il y a eu un gros bug wattpad il y a une semaine ou deux et je ne sais pas si un chapitre a été publié ou non.

Donc, si jamais vous pensez ne pas encore avoir lu le chapitre précédent, ne vous retenez surtout pas, d'autant plus que celui d'avant fait parties de mes préférés.

Bonne lecture :)
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J'avais attendu trop longtemps son retour à me tourner les pouces, à tourner en rond dans ma chambre, à regarder mes notifications toutes les dix secondes, à regarder toutes nos photos ensemble, à attendre un appel de sa part.

J'étais accro et je ne pouvais même pas le nier, ça se voyait comme un nez au milieu d'un visage.

Après noël et le retour de ma famille chez elle, je m'étais une nouvelle fois retrouver tout seul. Mes cousins et mes cousines m'avaient aidé à rester au-dessus de l'eau, m'empêchant de trop penser à lui.

Mais maintenant qu'il ne me restait plus qu'un jour avant son retour, mon corps tout entier me hurlait de l'avoir une nouvelle fois dans mes bras.

Je m'étais refait la scène de notre baiser des centaines et des centaines de fois dans la tête, si ce n'était pas plus. Et comme à chaque fois, ces papillons dans le ventre ne voulaient pas me quitter, me hantant jusqu'à ce que je n'y pense plus.

Comment c'était possible ce genre de chose ?

J'avais l'impression de revivre cette scène comme si j'y étais vraiment.

Oh s'il vous plait, qu'on me ramène mon amoureux tout de suite. Je ne peux pas attendre encore longtemps comme ça.

Et puis, pleins de questions m'étaient passé par la tête.

Est-ce qu'on était officiellement en couple ? Est-ce qu'on allait continuer comme avant ? Est-ce qu'on allait encore s'embrasser ? Est-ce que cette fois c'était à mon tour de faire le premier pas ? Est-ce qu'il pensait à moi ? Est-ce qu'il était autant accroché à moi que moi j'étais à lui ? Est-ce qu'il voulait plus ? Est-ce que je lui ai manqué tant que ça ?

Le jour de son retour, je m'étais fait beau comme si je venais récupérer quelqu'un que je n'ai pas vu depuis plus d'un an à l'aéroport, alors que ce n'était qu'une semaine de séparation.

Il m'avait dit de ne pas bouger de chez moi. Il m'avait dit qu'il viendrait le plus vite possible dès qu'il serait là. Il m'avait dit que dès qu'il avait déposé ses valises chez lui, il serait à ma porte.

Et il ne m'avait pas menti.

A peine m'avait-il envoyé un message pour me dire qu'il était chez lui, quelques minutes plus tard, la sonnerie de ma maison avait sonné.

Je m'étais regardé une dernière fois dans le miroir et essayais d'arranger mes cheveux en bataille que j'avais pris la peine de coiffer ce matin. De toute manière, à quoi cela servirait-il si celui que j'aimais avait toujours les cheveux en désordre ? Même en essayant de les coiffer, ils s'emmêlaient à nouveau. Alors pourquoi ça l'embêterait que les miens soient un peu mal coiffés aujourd'hui ?

Je n'avais pas réfléchi bien longtemps et j'avais couru jusqu'à la porte d'entrée. Là où il se tenait debout, les mains dans les poches, un foulard rouge autour du cou que je lui avais offert pour noël avant son départ et des centaines de pulls sur lui pour le tenir chaud.

Ma mère retenait la porte et lui souriait à pleine dents, l'invitant à rentrer. Mais il ne la regardait déjà plus, captant toute son attention sur moi et tout mon être.

Ne me regarde pas comme ça ou tu vas finir par me consumer comme une bougie d'anniversaire.

« Tobie ! T'es enfin de retour ! »

Mes jambes ne coopéraient plus vraiment avec mon cerveau et je m'étais mis à courir comme un dingue vers lui, avant de sauter à son cou, les coudes sur ses épaules et mes jambes accrochées à sa taille. On aurait dit un koala sur son arbre.

Il me retenait, je m'abandonnais.

« Tu m'as trop manqué ! J'ai cru que j'allais mourir d'ennui sans toi.

_ N'abuse pas quand même, il y avait ta famille, rigola-t-il dans mes cheveux.

_ Oui, c'est vrai. Mais tu m'avais quand même manqué.

_ Tu m'as aussi manqué gros bêta. »

Je le serrai un peu plus fort contre moi, et ma mère s'en alla, nous incitant à partir dans ma chambre pour qu'on soit seul à seul.

« Allez, descends. On va dans ta chambre.

_ Non. Je serais accroché à toi jusqu'à la fin de ma vie. »

Il éclata de rire et posa ses mains sous mes cuisses, avant de commencer à marcher comme un robot, se plaignant que j'étais trop lourd. Rapidement, on s'était retrouvé tous les deux dans ma chambre, lui une goutte de sueur perlant sur son front, et moi le regardant faire, émerveillé par tout ce qu'il représentait.

Comment une seule personne pouvait être aussi importante à nos yeux, alors qu'on venait tout juste de la rencontrer ?

« Tu descends maintenant ?

_ Seulement si j'obtiens un bisou. »

Je lui fis une moue d'enfant capricieux et il haussa les sourcils, surpris par mon assurance si soudaine.

J'étais effrayé par rapport à mon premier baiser. Mais maintenant que je l'avais déjà fait et qu'en plus de cela, c'était de lui, j'en voulais encore, encore plus.

Il m'avait manqué, mais ses lèvres aussi et ça, cela se voyait comme la lumière d'un phare en pleine mer.

« Monsieur est pressé à ce que je vois.

_ Ne fais pas comme si tu n'en avais pas envie toi aussi.

_ Ce n'est pas faux. Il suffisait juste de me le demander avec le mot magique.

_ Grouille-toi ou je ne descendrais jamais.

_ Ce n'est pas- »

Il rigolait aux éclats et je fondais sur place. Avant que je devienne une nouvelle fois entrepreneur. Mes deux mains sur ses joues, je plaqua mes lèvres sur les siennes et ferma les yeux. Il fit de même, et ferma ses yeux, avant de glisser ses mains jusqu'à mes fesses, avançant tranquillement jusqu'à mon lit pour finir par m'allonger dessus, lui toujours au-dessus de moi et moi les jambes accrocher à sa taille. Une nouvelle proximité.

J'étais au début surpris mais je l'ai laissé faire. Il savait toujours quoi faire et ses lèvres mouillées dans mon cou m'empêchaient de lui dire quoi que ce soit.

Ce truc faisait du bien, c'était incroyable.

« Tu m'as énormément manqué Arès, tu n'imagines même pas. Ma famille était vraiment ennuyante, crois-moi. »

Je rigola et il me lâcha un peu pour pouvoir retirer son manteau, son pull et son col roulé noir et incroyablement sexy.

Je passa ma main sur son torse brûlant qui ne demandait qu'à être explorer. Et il m'aida en posant sa main sur la mienne, guidant mes gestes, un sourire sur les lèvres.

« Il y a toute ma famille aujourd'hui, tu le sais ça ?

_ Non. Ta mère m'a dit qu'ils allaient sortir manger quelque part.

_ Ah ouais ? Ils ne m'ont rien dit pourtant.

_ Parce que c'était une surprise. »

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Prenez soin de vous <3

Arès - TOME 1 [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant