Chapitre 2: Un étrange inconnu

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N'hésitez pas à voter et à mettre des conseils, bonne lecture

C'est maintenant que je fais mon entrée dans cette histoire. Je n'étais pas comme maintenant, vieux ; fatigué et plein d'autres caractéristiques de la vieillesse. J'étais jeune et curieux et j'aimais beaucoup aller me balader dans la vieille forêt.

J'allais toujours au lac pêcher et le soir, je profitais d'un bon repas que j'achetais à la place du marché. Ma maison était déjà un peu éloigné du village, environs un mile, ce qui faisait que je ne voyais pas beaucoup de de gens et arrivait souvent chez moi tard.

Quel fut donc ma surprise quand je vis quelqu'un attendre devant chez moi. Je lui dit bonjour, pensant qu'il était devant chez moi par hasard, et remontais le petit chemin qui menait jusqu'à chez moi( un avantage à être loin d'un village est qu'on a pas mal d'espace).

L'inconnu se leva en me voyant partir et je pus voir son visage éclairé par la lune. Il devait avoir beaucoup marché pour arriver jusque ici vu l'état de ses chaussures. Et vu son visage, il devait avoir vu beaucoup de choses terribles. Sa barbe, encore brune, bougeait dans tous les sens à cause du vent. Ses yeux bleus laissaient voir une détermination féroce.

-Monsieur, dit je. A qui ai-je le bonjour ?

-Je m'appelle Graid, répondit-il.

-Il ne semble pas vous connaitre. Que me vaut votre visite ?

-Avez-vous déjà entendu parler d'Arthys ?

-Arthys ? Je n'ai jamais entendu ce nom de toute ma vie d'humain.

-Très bien, marmonna Graid pas assez fort pour que je ne puisse entendre. Êtes vous curieux Mr... ?

-Je m'appelle Mr Moîrat. Et pour répondre à votre question, je dirais que oui, je dirais que je suis curieux. Mais pourquoi toutes ces questions.

-Vous le saurez le temps venu, répondit Graid en partant. Je vous conseille de vous informer sur Arthys.

Je retourna chez moi et, en me retournant pour poser une dernière question, je vis Graid partir à cheval vers le sud, vers le désert où réside nombres créatures effroyables et mortelles.

Voyant que c'était trop tard pour lui poser une question, je repris le chemin vers ma maison.

Arrivé devant la porte d'entrée, je vis quelque chose d'anormales. La porte, que je fermais toujours à clé, étais ouverte. J'entrai chez moi avec précaution, posai mes poissons que j'avais péchés et allai dans le salon- pièce où je gardais mes livres, ma plus grande richesse certes culturelles.

J'allumai la cheminée qui se trouvait au fond de la pièce prit une torche et allumai les bougies qui flottaient dans les airs grâce à du fil de ryur, une matière dite indestructible. Rien ne semblait avoir été volé, chose peu probable dans le Syrte, région du pays où j'habite : Sarte.

J'éclairai les autres pièces de la maison et je vis la même chose, rien ne semblait avoir été volé.

Je fis donc cuire mon poisson accompagné de pomme de terre que je cultivais dans le champs à côté de chez moi.

Je suivi le conseil de Graid et allai chercher un livre sur Arthys, ce nom avait éveillé ma curiosité. Mais je ne le trouvai pas. Je le cherchai partout dans la maison mais il n'était pas la. Je devais me rendre à l'évidence, on me l'avait volé.

Je dormis mal cette nuit. Je rêvai que Graid me volait le livre en me disant : « Ils arrivent, pars. » Je me réveillai en pleine nuit. Il devait être environs trois heures du matin.

Soudain, j'entendis un bruit venant de mon salon. M'armant de mon courage, j'y descendis pour voir quel était la source du bruit, mais une phrase de mon cauchemar me mit en garde, celle que Graid me prévenait de personnes qui venaient.

Je fis mon sac, m'habillai, prit mon bâton et partit de la maison tout doucement. Aussitôt sorti, je commençai à courir, en essayant de faire le moins de bruits possible, vers le village qui, comme je l'ai dit précédemment, était à un miles de chez moi.

Mais comme si la chance n'était pas la, une ombre ou plutôt quelqu'un dont l'on pouvait voir que ses contours était posté près d'un arbre. Me voyant, elle vola vers moi et me traversa le corps avant de crier une plainte, qui devait être une alarme pour prévenir les autres personnes ou ombres.

Sitôt la plainte finie, une dizaine d'ombres sortit de chez moi et volèrent vers moi. Etant tombé au sol quand l'ombre m'avait traversé, je me relevai aussi vite que je le pus et courut vers le village.

Mais les ombres volaient plus vite que moi et je fus vite rattraper. Je reçu un tel choc quand toutes les ombres me traversèrent que je tomba sur le sol, à moitié évanoui jusqu'à ce que je m'évanouisse vraiment après une dizaine de secondes qui me parut des heures.

Quand je me réveilla, les ombres étaient partis et Graid était devant moi, debout, l'épée à la main.

-Levez-vous ! dit-il en me voyant me remettre de mes esprits. Vite !

-Que s'est-il passé ? demandais-je. Qui étaient ces ombres.

-Je vais tout vous expliquer, répondit Graid. Mais profitons qu'ils ne soient pas la pour aller au village. Nous y serons en sécurité.

Dès que nous commençâmes à courir, nous entendîmes des plaintes qui venaient de derrière nous. J'eu le malheur de me retourner.
Je vis enfin distinctement les ombres sous la lune. Celle la plus proche était un homme qui avait des traces sur la peau, des traces d'épées.

-Ne vous retournez pas ! me cria Graid voyant que je l'étais. Courez, nous y sommes presque !

J'arrêtai de regarder les ombres et courut plus rapidement. Graid avait raison, on voyait les première maisons du village. Arrivés à son centre, les ombres arrêtèrent leurs poursuite et s'en allèrent pendant que le jour se levait, nous nous laissâmes nous reposer sur la fontaine de la place.

Le Maître des Mondes : Descendant d'un dieu (partie 1 terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant