Chapitre 4: Proposition

8 2 0
                                    

N'hésitez pas à voter et à mettre des conseils, bonne lecture

Nous entrâmes dans l'auberge qui venait d'ouvrir.
—Je n'ai jamais eu des clients aussi tôt, s'exclama l'aubergiste. Pardonnez-moi que tout ne soit pas prêt. Je n'ai pas l'habitude d'en avoir dès que j'ouvre.

—Ne vous inquiétez pas, répondit Graid. Nous ne prendrons que vite fait une boisson et nous partirons tout de suite après-enfin si Mr. Moîrat se porte volontaire pour m'accompagner.

—Vous accompagner ? dis-je. Jusqu'où ?

—Je vais vous expliquer cela tout de suite, répondit Graid en s'asseyant sur une chaise. Mais asseyez-vous. Que voulez-vous boire ?

—Je n'ai pas très soif, répondis-je en m'asseyant en face de lui.

—Si vous le dites. Aubergiste, je prendrais bien un petit verre de vin si vous me l'accordez.

—Bien sur, répondit l'aubergiste en finissant de remettre les chaises par terres. Je vais vous servir tout de suite.

—Merci beaucoup, mais revenons à nos histoires.
Voyez-vous, Mr. Moîrat, je ne suis pas venu jusqu'ici sans une bonne raison. Comme je vous l'ai dit, j'ai combattu au côté de votre grand-père pendant l'ancienne guerre.

Il n'y avait pas que deux armées au début. Il en avait plus. Venu de la mer, les pirates venaient se combattre contre vous, les hommes du pays de Sarte.

Vous vous défendiez très bien jusqu'au jour où les pirates s'allièrent avec les orques de sable du sud et les loups-garous des montagnes du nord. Vous deviez combattre sur trois fronts, au nord, à l'ouest et au sud ce qui faisait que c'était plus facile pour les pirates, les hommes sablonneux et les loups-garous de vous battre.

Vous auriez pu perdre cette bataille si, Fruor, roi d'Arthys, ne serait pas venu en renfort.

—Voici votre petit verre de vin, dit l'aubergiste en tendant le verre à Graid.

—Merci beaucoup, répondit ce dernier. Bon, reprenons notre histoire.

Comme je disais, Fruor vint en aide et, après une longue bataille, réussit à mettre vos ennemis en déroute. L'histoire aurait pu s'arrêter la sauf que Fruor demanda si des hommes voulaient venir dans son royaume.

Beaucoup acceptèrent et partirent avec Fruor et son armée. Mais ce dernier n'avait pas révélé une chose. Celle qu'il voulait les faire travailler énormément pour avoir beaucoup d'argent.

Apprenant ça, les magiciens du nord et d'autres magiciens dont moi décidèrent d'aller libérer ces pauvres hommes. Nous demandâmes à votre peuple si ils voulaient venir avec nous. La plupart acceptèrent dont votre grand-père.

Je sympathisai très vite avec lui et nous devînmes de bon amis. Après un long voyage, nous arrivâmes enfin près d'Arthys.

Je me souviens encore du visage de votre grand-père. Celui était subjugué par la grandeur et la puissance qu'émanait Arthys. Les magiciens du Nord galopèrent jusqu'à la grande porte du château et demandèrent si Fruor pouvait relâcher les hommes qu'il avait sauvé pour devenir des esclaves.

Son fils, Timor, accepta car il voyait bien que les choses tournaient mal, mais pas son père. Il ordonna à votre peuple de travailler encore plus. Nous lui dîmes que s'il ne voulaient pas accepter un marché, nous serions contraint d'utiliser un dragon, seul moyen de pression contre lui qui était roi du royaume le plus puissant.

Toutefois, je décidai de convaincre Vyr, roi des magiciens, d'utiliser autre chose qu'un dragon dont l'on risquait de perdre le contrôle. Mais il me dit que l'on ne pouvait pas raisonner avec Fruor. Le seul moyen de faire libérer le peuple du pays Sart était de l'envoyer un dragon quitte à tuer le peuple du pays de Sart.

Le Maître des Mondes : Descendant d'un dieu (partie 1 terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant