Onyx

205 12 7
                                    

La chaleur de la pièce avait augmenté de plusieurs degrés depuis que Ghalysse était partie

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

La chaleur de la pièce avait augmenté de plusieurs degrés depuis que Ghalysse était partie. Aucun des deux ne parlaient, mais lorsque leurs coudes se touchèrent, une vague de frissons se propageait.

Winter ne savait où se mettre : elle voulait jouer, certes, mais elle avait peur que, au vu de la situation, elle ne perde. Blake était très attirant, de corps ou de visage. Ses bras étaient parsemés de tatouages qu'elle n'avait jusqu'alors pas remarqué, tout comme ceux sur ses abdominaux. Elle avait vu ses tatouages au cou et aux mains, mais sous ses éternelles vestes elle n'avait jamais pu voir toute cette encre. Jusqu'aujourd'hui.
Quant à Blake, c'était un peu près la même chose, il se contrôlait tant bien que mal à fixer le plafond, les muscles tendus et cachant de ses mains la bosse naissante dans son jean. Alors ils restèrent tous les deux immobiles, comme deux cons, sur une table en aluminium, jusqu'au retour de Ghalysse.

Lorsqu'elle revint, sa réflexion angoissa les deux jeunes :

- Il fait chaud ici !

Puis elle prit Blake dans la salle voisine pour faire des radios, et mieux le soigner. Il sorti avec son teeshirt et s'apprêta à sortir mais Winter l'en empêcha.

- Tiens.

Il s'agissait d'une montre. Le détenu fronça des sourcils.

- Demain matin, tiens-toi prêt pour 7am. Si tu le veux, bien entendu. Enfile quelque chose de confortable. Attends-moi dans le hall, Ghalysse ne devrait pas en avoir pour long.

Puis elle partit dans la pièce voisine. Stevenxis explora sans le vouloir les appartements de Ghalysse, et aimait son style. Tout était très accueillant, tout comme elle d'ailleurs. Mais le tour fut vite fait, il n'était pas allé dans la chambre ni la salle de bain parce que c'était inintéressant. Il était ensuite retourné dans le hall et remarquait seulement le petit G gravé sur la porte en noir. Il s'avança vers la porte et face et fronça des sourcils lorsqu'il vit L. Qui Diable était L, et où était la porte W ?

Il n'eut pas le temps d'en savoir d'avantage puisque Winter sorti de la porte G, des points de suture sur sa pommette droite, tout comme lui. Elle traça directement sa route vers la sortie, sachant pertinemment que son prisonnier allait la suivre. De toute manière, il n'avait pas le choix.
Ils firent le chemin inverse et, avant d'entrer dans le Secteur 2, Winter attrapa Stevenxis par le bras.

- Je te prierais de ne pas parler du Secteur 1. Tu es assez intelligent pour savoir que, si par malheur tu divulgues n'importe quelle information à son sujet, je le saurais. Et je ne laisserais pas passer ça.

Blake demeura silencieux : elle n'avait toujours pas l'air de comprendre qu'on ne donnait pas d'ordres au Lion d'Atlanta. Avant d'enfermer le prisonnier, son garde lui indiqua qu'il pouvait se reposer et que, aux vues de son précédent comportement, ses repas lui seront apportés pendant 3 jours. Alors c'est ce qu'il fit : il s'allongea mollement sur le lit et fixa le plafond. Il n'avait rien de mieux à faire de toute façon. Malgré son dur combat, il n'éprouvait pas l'ombre d'une quelconque fatigue. Enfaite, plus il côtoyait son garde, plus il éprouvait comme une obsession pour elle. Il ne la comprenait pas, et il pensait qu'il n'allait jamais pouvoir le faire. Winter était une personne impénétrable, et, même si maintenant il connaissait son passé, il avait toujours cette impression d'être au pied du mur, et de ne jamais pouvoir passer de l'autre côté. La femme aux cheveux blancs était un mystère vivant, mais aussi une arme, et un objet de convoitise. Elle était éblouissante, personne ne pouvait le nier. Pas moins Blake.

WINTER [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant