Un homme dangereux (en réécriture)

Chapitre 2 - Coup d'un soir

Victoria

Sa bouche descend le long de mon cou jusqu'à la naissance de ma poitrine libérant des frissons. Son sourire contre ma peau m'émoustille un peu plus encore. Une pluie de baisers s'abat sur ma poitrine dénudée et mon dos se cambre sous le plaisir. Il continu sa route en traçant une ligne humide avec sa langue jusqu'à mon jean qu'il déboutonne avec expertise et une lenteur calculée qui me rend folle. Mon jean tombe au pied du lit et ses mains viennent agripper mes hanches. Nos regards s'arriment l'un à l'autre, une question silencieuse entre nous. J'y réponds en me dandinant pour que ses magnifiques lèvres me touchent encore. Son sourire en coin me réchauffe le bas du ventre et il finit de m'achever quand ses dents jouent avec l'élastique de mon tanga.

—S'il te plaît Aaron, soufflais-je.

—A vos ordres.

Le tissu disparaît et ma dernière ligne de défense avec lui. Une de ses mains tatouées caresse ma cuisse et l'autre se déplace sur mon intimité. Son pouce effleure mon clitoris de nombreuses fois avant de devenir plus confiant et de s'enfoncer en moi au moment même où la langue d'Aaron rejoint ma chair brûlante. Un gémissement passe la barrière de mes lèvres quand il accélère ses mouvements. Ma respiration devient erratique quand il remonte pour m'embrasser à pleine bouche, laissant des traces de mon goût.

—Tu es délicieuse, Victoria. Tellement délicieuse.

Je ne peux répondre à cause de la boule dans ma gorge. Seule une plainte franchit mes lèvres. Il glousse devant l'effet qu'il à sur moi. Mais ses yeux restent orageux. Il se recule au pied du lit pour défaire sa chemise, ayant poser son holster plus tôt déjà. Il continu de se déshabiller tout en gardant le contact visuel avec moi. J'entends ses mouvements mais je ne vois que ses yeux bleus gris me dévorer en silence. Je m'aide de mes mains pour me relever afin de l'atteindre. Mes mains agrippent alors ses hanches pour le ramener plus près de moi, au plus près possible. Je m'agenouille sur le lit pour être à sa hauteur et l'embrasse lascivement déviant le long de son cou jusqu'à cet endroit de sa clavicule. Cet endroit sensible que je titille avec amusement avant de me retrouver allonger sur le dos, plaquée par le corps d'Apollon de mon beau brun.

—Je vais croire que tu ne peux plus te passer de moi petite Reine.

—Mhm Mhm.

—Je vais prendre ça pour un oui.

Aaron se colle plus encore contre moi et je sens son érection appuyer sur mon bas-ventre. Un souffle profond sort de ma gorge, il prépare mon corps à l'accueillir. Il prend en main son membre aussi dur que le fer et se caresse tout en embrassant la commissure de mes lèvres. Quand il place son gland devant mon intimité, il descend ses baisers le long de ma mâchoire. Et sa langue lèche mon cou quand il entre en moi. La sensation qui me parcoure de la tête aux pieds n'a jamais été enregistrée par mon corps, puissante et bonne. Magique.

***

Ce regard, je l'imprime dans ma mémoire et ce sourire aussi parce que je ne les reverrai plus jamais. Je me suis réveillée tard ce matin, voire ce midi. Oups. Ses yeux d'un bleu glacial me regardaient avec cette lueur malicieuse ; comme si la malice m'était réservée à moi et moi seule. Et j'adorais ça. Il m'a souri et je me suis rappelé tous les évènements de la veille ; nos parties de jambes en l'air incroyables, nos discussions animés, nos rires résonnant dans la pièce. Je l'embrasse furtivement avant de me lever et d'enfiler un truc sur le dos pour préparer du café.

—Tu devrais prendre une douche avant d'y aller, dis-je à son attention avec une moue boudeuse. Je ne voulais pas qu'il parte.

—Oui m'dame.

J'ai récupéré un de mes oreillers qui avait fini je ne sais plus comment au pied de mon lit pour lui jeter à la figure avant de partir en trottinant vers la cuisine ouverte de mon appartement. Je l'ai entendu rire et j'étais fière de moi. La douche s'allume et je m'atèle à la préparation du café et d'un truc à manger. Je meurs de faim.