Ce n'est pas grave, Déborah Garcia

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c'était le 14 juillet, 

nous avons bu un verre dans un petit restaurant. et

nous sommes rentrés pour manger. je me souviens de 

nos rires sur le chemin du retour, comme un sou-

venir agréable avant le drame, avant la casse, avant

que mon cœur éclate encore une fois. je me souviens

de cet appartement, de cet endroit. je me souviens 

de notre terrasse où on se posait, et je me souviens

aussi de cette soirée où tu m'as encore poussé, où tu

as encore hurlé, où j'ai encore pleuré. l'amour c'est

des compromis je me dis, l'amour c'est du risque, 

l'amour c'est dangereux. l'amour ce n'est pas pour les 

gens heureux. alors, je souffre. nous souffrons tous. 

ce sont mes mots, ce sont les mots sur lesquels je me

suis assoupie tant de soirées. je me réconfortais, je ne 

voulais pas partir. 

partir ca aurait été renoncé à lui. et lui, il était ma vie. 

il n'était pas qu'un petit bout. il était moi. il était tout. 

si je le perdais, je me perdais aussi

Embarquons ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant