Mon surveillant Et Moi

Chapitre 3

- Alors...commença-t-elle.
- Bah Quoi ?
- Fait pas l'innocente avec moi Malicia, j'ai vu comment tu as rougis.
- Tu es pas la seule à l'avoir vu, continu Jules.
Puis tout le monde se fout de ma gueule.
- Mais arrête putain, vous vous faites des films, j'étais juste gêné d'être tombe soudainement sur quelqu'un.
- Oui...bien sur...
- Ta gueule Jules. » lui répondis-je en lui faisant un beau doigt.

On termine enfin de manger, certes ils ont pas arrêté de me faire chier avec ce gars que je connais même pas. MAIS OUI !! putains, comment il s'appelle. Je le saurais tôt ou tard...
On va dans la cours en attendant 13h45. Bien sur, Lucie et le groupe de vipères qui l'accompagne me jugent fortement, mais je m'en fout car cela signifie de un, qu'elles n'ont pas de vie a juger quelqu'un et de deux qu'elles s'intéressent à moi. Je m'en fiche qu'on s'intéresse à moi, si les gens ont que ça à faire, faites.
On passe notre chemin, nous arrivons au final aux escaliers qui donnent sur le parking par lequel les bus nous cherchent et nous déposent le matin et le soir. On s'assoit sur les barrières. On commence à discuter  de tout et de rien.

- Malicia ? Tu nous écoutes ? me demande une voix soudaine.
- Hein !? Quoi ? Oui oui, je suis d'accord Louise, c'est un vrai connard. Répondis-je en pesant qu'elle parlait de son ex.
- Mais qu'est-ce que tu racontes ? elle nous parlait de ses vacances. Me dit Chloé.
- Désolée, j'étais...occupée.
Ils regardent vers l'endroit que je fixe.
- Ah...elles sont bien tes occupations. Dit Camille.

Et les autres cons rigolent en remarquant que ma seule et unique occupation est de regarder le jeune homme de tout à l'heure.
Ils retournent à leur discussion et me laissent dans mes pensées.
Le jeune homme, qu'on connaît toujours pas le prénom, fait un peu prés ma taille, il est a peine plus grand que moi. Il a des cheveux noirs coupés très court. Il semble assez musclé. Il a des yeux marrons clair. Oh et ce cul...

Oh ! Malicia ! tu penses à quoi là !? Ressaisie toi, merde à la fin !

Oui bah ce n'pas de ma faute...