Chapitre 50

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Durant la première heure, un surveillant est venu chercher Thomas Il n'est pas partie longtemps, juste l'histoire de quelques minutes.
Et pendant l'inter-cours, il est, encore une fois, venu me voir.

- Eh Malicia
- Mmh ?
- Apparemment Quentin ne m'aurait pas tabassé.
- Tu y vas un peu fort là. Tu as juste reçu une pichenette.
- Donc tu avoues qu'il a...
- J'avoue rien du tout. Tu as eu se que tu méritais.
- Pourquoi tu ne pas pas défendu en témoignant contre lui ?
- Pourquoi je le ferais !!?
- Bah...
- Tais toi, il y a la prof.

Je me remet à ma place et écoute, enfin...un peu près, le cours. La fin du cours retentit. Je range un peu mes affaires. Et sors.
En dehors de la classe, Thomas m'attend.

- Tu ne vas jamais me lâcher alors
- Je voulais juste te dire quelque chose.
- Je dois y aller, il faut que je vois des gens plus important que toi

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer quoique se soit et part rejoindre Jules et les filles. Après cette pause plutôt agréable, On avance un peu vers le milieu de la cours. Et la directrice arrive enfin.

- Bonjour à tous et à toutes. Je vous ai réunis pour organiser quelque chose qui me tient vraiment à cœur. J'ai toujours voulu faire ça à votre âge. Mais c'était pas l'opinion du directeur. Surtout mélanger filles et garçons cela n'était pas bien vu. Mais ça à changé. Donc j'ai l'immense plaisir de vous annoncer que désormais, il y aura un bal masqué avant les vacances de Noël et un bal de fin d'année.

Tout le monde est assez heureux de cette annonce, enfin plutôt certaines filles.
Je regarde Quentin et on pense à la même chose.
Qu'il soit mon cavalier au bal masqué.

- Sur ceux, jeunes gens, je vous invite à regagner vos rangs et de passer une excellente fin de journée.

On retourne tous dans nos rang mais Thomas m'intercepte.

- Malicia !!!
- Quoi.
- Tu viens avec moi au bal de Noël.
- Euh...non.
- Pourquoi ?
- Pour commencer, demande plus gentiment. Ensuite tu es un putain de gros forceur. Et pour finir, j'ai déjà quelqu'un.
- C'est impossible ! Je suis le premier à venir te demander.
- Non. Un regard suffit pour que je comprenne mon cavalier.

Je m'en vais, le laissant seul comme un con.

Mon surveillant Et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant