Chapitre 26

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Le lundi matin aussi se passa tranquillement. Bon... à part Thomas qui est venu me draguer comme à son habitude. Pourtant il se fichait bien de moi avant.
Je fini les cours du matin, comma d'habitude à 11h. Je mange avec les autres zigotos puis après ce déjeuné, Quentin vient me voir.

- Ça ne te dérange pas que personne te ramène ce soir ?
- Pas du tout, ne t'inquiète pas.
- Tu es sûr ?
- Mais oui, je ne vais pas faire un caprice pour ça, je sais prendre le bus.
- Ok, merci.
- Tu as pas besoin de me dire merci. Tu as un rendez-vous, c'est tout.
- D'accord.

Il me prend dans ses bras et repart. J'aurais aimé que ça dure plus longtemps.
Je me tourne vers mes amis. Je vois de un, Chloé, Louise et Camille avec un regard du genre ; « ouh lala... ». Et de deux, Thomas ainsi que deux des vipères assez jaloux.

Les deux premières heures de cours de l'après-midi se passe bien, avec Jules on a fait du base-ball pendant les deux heures de maths. À la pause de 15h, j'ai vu Quentin partir, il m'a dit a plus. Et les deux dernières aussi sont passé vite tout en faisant chier jules avec Louise.

Je prend donc mon bus pour rentrer chez moi. Je descends à mon arrêt et marche jusqu'à l'autre arrêt. En me retournant pour voir si mon bus arrivait, je vois deux gars marcher derrière moi, rien d'alarmant, mais je sais pas, je ne le sens pas.
Je suis à l'arrêt et je regarde ces gars. C'est rien de discriminatoire, mais je pense pas qu'ils vivent dans se quartier. Leur habilles sont troués de partout, les gens de ce quartier font toujours attention à leur vêtements avant de sortir.
Mon bus est enfin là. Je monte et eux aussi. Mon arrêt et le dernier. Plus on approche de mon arrêt, plus j'ai une mauvaise intuition. Il reste deux arrêt avant le terminus et ils ne sont toujours pas descendu, je ne le sens vraiment pas.

Puis je descends et eux aussi. Je commence un peu à paniquer en voyant qu'ils sont juste derrière moi. J'ai cinq minutes de marche, ça devrait aller.
Je suis même pas à trente mètre de chez moi que j'entends derrière moi ;

- EH !! Mademoiselle !
- Oh mademoiselle, on parle.

J'accélère mais eux aussi. Je suis plus qu'à quinze mètres. Puis j'entends derrière moi, un des gars que se met à courir sa mère. Il me rattrape, me plaque contre un mur et son pote arrive. Je stresse comme jamais. J'ai les larmes aux yeux. Le gars qui m'a attrapé se rapproche de moi, je le sens se coller à moi et ça me dégoûte.

- On va te faire jouir comme personne d'autre.
Puis son pote prend la parole.
- J'ai envie de toi et je sais que tu as envie de moi. On a vu comment tu nous as chauffé dans le bus...

Une larme m'échappe. Mais je sais que je vais pouvoir me défendre. Je me rappelle de quelles techniques de défense.

Mon surveillant Et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant