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Chapitre 1 - Porco

L'été se terminait par le rituel annuel de la rentrée scolaire, où je retrouverais mes amis pour une nouvelle année chargée en émotions. Demain nous retournerons en classes tout en oubliant ce qu'il s'est passé pendant l'été, nous commencerons nos cours qui signeront la fin des vacances. Le soleil tapait fort encore pour le mois de septembre, et je suffoquais à cause de la chaleur, qui réussit à nous faire tourner la tête au point de réaliser des actes que nous pourrions regretter. Mais ce n'est pas le cas, je ne regrette rien, j'ai passé un été fantastique entourée de mes amis, et de... Je ne veux plus y penser, ce qu'il s'est passé dans la maison de vacances, reste dans la maison de vacances, il est temps de me concentrer sur mes projets et sur l'université. J'ai hâte de retrouver mes amis Eren et Armin en cours, je me demande quelles nouvelles oeuvres on va étudier, en tous cas si La Princesse de Montpensier tombe, je suis incollable.

Je sors de ma léthargie en me levant de mon lit, et me dirige vers le frigidaire pour me servir un verre d'eau fraiche. Je jette un dernier coup d'oeil sur mes affaires pliées et mon sac déjà préparés pour demain, il vaut mieux être sure de tout avoir que de se retrouver hébétée car on a oublié quelque chose. Je me positionna sur le balcon de mon studio, et suis étonnée de me rendre compte qu'une brise fraiche vient caresser mes cheveux qui, eux me chatouillent le nez. Je tirai la chaise et m'asseyais afin de profiter du vent, tout en m'attachant les cheveux qui n'en faisaient qu'à leur tête. Durant une heure encore, j'admirais la vue imprenable sur la ville rose, et son coucher de soleil, qui me prêtait ses derniers éclats afin de lire Pet Sematary de notre cher Stephen King. N'ayant bientôt plus de lumière pour m'éclairer, je décidai de poser mon livre sur la table me faisant face, pour prendre le paquet de Marlboro, m'allumer une cigarette qui ne finit jamais.

Une sonnerie me sortit de ma torpeur : Eren m'appelait. Je sais qu'il m'appelle pour me proposer une dernière soirée avant les cours, ce que je m'empressas d'accepter. L'heure du rendez-vous était fixée à 21 heures, devant le fameux bar toulousain Chez Tonton. Il était 19h37, je commanda à manger puis fila à la douche, en sortant je remis mes vêtements de la journée puisque le livreur était arrivé. J'engloutis la moitié de ma pizza quatre fromages et partis me changer et me maquiller. Très légèrement, avec la chaleur qu'il fait, si c'est pour dégouliner, non-merci ; pensais-je. Je me rendis sur le lieu du rendez-vous avec quelques minutes d'avance, mais Eren, Mikasa, Armin, Sasha, Connie et Jean étaient déjà présents. Eren se leva et vint à ma rencontre, il me poussa sur une chaise entre Jean et lui, tout ça pour que ce dernier ne l'embête plus. Mikasa s'écria :

« Vous êtes près pour cette première année d'étudiant ?

Nous nous exclamons tout en choeur, l'année risque d'être très courte.

Après quelques verres, nous fîmes un petit tour en ville, et nous rendîmes dans une boite de nuit. Le vigile me fit un clin d'oeil, que j'ignorai tout en rentrant avec mes amis, je me dirigea directement vers le bar où je m'assis, Armin à mes côtés, je commanda un Sex on the Beach, tandis qu'il se prit un simple Whisky-Coca. On discutait à propos des cours que nous allions commencer le lendemain matin, on rigolait en se demandant quel type de professeur nous allions avoir, en espérant qu'il y en est des canons. Tout à coup, je sentis une main sur mon épaule :

« Je vois que ton verre est vide, je peux t'inviter pour un autre ?

- Bien sûr. »

Je fis un clin d'oeil entendu à Armin, qui rejoint Eren, Mikasa collée à lui. Nous savions tous les deux que j'allais bien profiter de cette soirée comme il se doit. Je me retourne vers le jeune homme qui s'assoit à côté de moi, demandant au barmaid, tant bien que mal de me resservir le même verre, qu'il me paierait. Il n'est pas très grand pour un homme, mais il est beau, ses cheveux sont soigneusement coupés et ramenés en arrière. Il se rapproche doucement de mon oreille, il place une mèche de cheveux derrière celle-ci. Je frissonne en sentant son souffle dans mon cou quand il me dit :