Je mappelle « Jean Baptiste Ngaleu ». Je suis un jeune homme de quarante-sept ans. Je suis né dans une famille très très croyante et jetais moi-même au début de ma vie très pratiquant. Ma mère Ernestine Ngaleu et une femme qui nous a tout donne et qui a consacré sa vie pour nous. Mon père, Isidore Ngaleu était le père le plus aimant et attentionné du monde pour ma sur, mon frère et moi. Je suis lainé de ma famille et je ne saurais vous décrire la convivialité qui régnait dans notre famille. Tout le monde était ami avec tout le monde mais la personne à qui mon cur était le plus attaché cest ma sur ; ma petite princesse. Elle était le joyau de notre famille ; toujours rayonnante. Son sourire et son rire étaient les choses qui faisaient briller notre maison. Je lappelais « Majoie ». Son véritable prénom était « Aurore ».
Au début de mon histoire javais seize ans, elle navait que treize ans. Jaimais tellement Majoie. Cétait ma complice, ma jumelle parfois mon frère Thierry en était jaloux mais ce nétait pas bien grave car nous étions toujours là les uns pour les autres. Financièrement ce nétait vraiment pas ça, mais avec le travail de papa cétait plus facile à gérer.
Maman : JB sil te plait, tu peux venir maider à porter les affaires pour faire les beignets ?
Moi : Ok maman, sans soucis. Je vais poser en route avant daller à lécole.
Maman : Aurore viens aider ton frère tu portes le four ci. Basil sest déjà avancé.
Moi : Maman laisse la, elle est fatiguée. Depuis hier elle travaille. Bébé va te reposer hein je vais porter en plus tu dois faire la cuisine (à Aurore).
Maman : Humm mieux de vous. Pardon faut porter mes choses tu pars à lécole. Toi aussi Aurore, tu finis de sauter le riz tu pars à lécole.
Il était cinq heure du matin. Citait ainsi quon vivait ; on aidait autant que possible maman avant daller à lécole. Papa était taximan, cest lui qui rapportait le plus à la maison.
Jetais à cette période-là en classe de première, ma sur en quatrième et mon petit frère troisième. Aurore était la benjamine. On voyait surtout papa le soir et le dimanche, ensemble, nous allions au culte. Tout allait bien. Une semaine après, les résultats de mon examen (probatoire) sont sortis et javais réussite me frères étaient passés en classe supérieure mais les difficultés ont commencé.
Un soir ma mère, mes frères et moi étions assis au salon quand la voisine est entrée en cascade au salon
La voisine : Cest grave ohhh ! Cest papa Isidore, il est passé sous le grumier ohhhhhh !!
En réalité, cette dame était de la plus grande des maladresses ; elle avait annoncé cela de la plus sale des manières. Maman est tombée immédiatement et a été conduite à la clinique du quartier. Cependant Basil, Aurore et moi cherchions à identifier le corps de papa. Cétait les pleurs que vous voulez voir ? Ma sur, mon frère et moi cétait linondation. Je ne comprenais plus rien ; mon père était écrasé. Comment Dieu avait-il pu laisser ça arriver ? Jétais entré dans une colère noire. La rage mavait envahi. Jetais en colère contre Dieu. Le pire a été lorsque nous sommes rentrés à la maison et que maman avait décidé de suivre son mari. Maman était morte, le monde venait de sarrêter pour nous. Je ne savais même pas dabord comment jallais enterrer mes parents, pire encore comment mes frères allaient vivre par la suite. Où était parti le Dieu dont nous parlait nos parents ? Il nexistait pas, je ne pouvais même plus continuer de le prier. Cétait quelle qualité ça ?
Nous navions aucune autre famille. La vie sannonçait corsée. Nous avons enterré nos parents sans cérémonie juste derrière la maison ; heureuse que papa avait construit. Grace aux économies de maman et à certains dons pour le deuil, nous avons pu acheter une grande quantité de farine, obligés de se battre pendant les vacances mais plus personnes nallait à lécole. Le premier besoin était la survie et rien que la survie.
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De L'autre Côté Du Miroir
Mystery / ThrillerFaisons un tour dans le monde "diabolique" ou même encore, le monde des "sectes pernicieuses" et voyons l'étendu de la Puissance et l'amour de Dieu pour ses enfants. Vivez exclusivement cette chronique avec notre ami Jean Baptiste qui traverse un ca...