« Mon cher Taehyung, tu as traversé tellement de choses. Entre ton passé et ton avenir, tu perds doucement le contrôle de toi-même. N'as-tu donc pas compris ? Tu es peut-être un oméga, mais ta force n'en est que moindre.
- Qui suis-je ?!
- Oh mais...
Vous vous souvenez du dernier chapitre où je vous ai dit BIP BIP ALERTE GROS CHAPITRE ?
Hé bien disons, que là, j'ai besoin d'un BOUUUUM BOUUUUM ENORME CHAPITRE.
Il fait littéralement 30 pages. Soit 9800 mots.
Vous vous souvenez de mes premiers chapitres mdrrrr ? j'suis contente de mon évolution mine de rien.
Bref, petit panneau de prévention, dans une magnifique métaphore que la majorité d'entre vous comprendra :
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Je vous souhaite une agréable lecture, je suis désolée si vous trouvez des fautes, mais ce chapitre est si long que j'en trouve systématiquement, c'est usant mdrr (et c'est dans ces moments-là que j'envie les auteurs qui ont des correcteurs ;-;)
Bisous et à la prochaine !
— Taehyung, ça va ? demanda, Jungkook d'un ton affolé. Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Le blond le regarda, les yeux dans le vide. Seule sa main vint se faufiler dans celle du samouraï, en quête de chaleur.
— Il m'a...
Sa gorge s'enroua, son cœur se stoppa, exactement comme son monde, qui semblait soudainement arrêter de tourner, pour lui donner une seconde infime de repos qu'il ne méritait peut-être pas tant que ça.
Il ne pouvait pas le dire. Non.
Déjà, il n'arrivait pas à le digérer, à réaliser cette conversation à sens unique et pétrifiante.
Le Shôgun savait.
Il savait tout, démontrant une nouvelle fois qu'il n'était pas une menace futile et chétive. C'était lui, le patron, le dirigeant suprême, le dernier palier à franchir et qui pourtant, se profilait si loin.
Les prunelles tremblantes de Taehyung se posèrent sur Jungkook. Il était une nouvelle fois à couper le souffle, même si son visage était partiellement couvert. L'oméga s'imagina faire tomber ce masque en fer qui le diabolisait beaucoup trop, et sentir son odeur, celle-ci l'engloutissant dans une étreinte chaleureuse.
Mais il n'était pas dans un conte de fées.
Il était un rouage d'une guerre froide où la parole devait être millimétrée, où elle était analysée, décortiquée et parfois sortie de son contexte, tout ça pour le faire plonger.
Alors, à cette instant précis, Taehyung voulait évacuer cette soudaine pression sur ses épaules.
Il voulait enfoncer son poing dans ce mur propre et lisse, trop à son goût. Lui, il n'avait connu que misère et cafards rôdant.
Pourquoi la vie ici semblait si paisible, tandis que d'autres mouraient en essayant de se trouver un confort pourtant bien moindre ?
Cette situation était injuste. Ce monde était trop injuste pour Taehyung et ses idéaux trop modernes pour aboutir un jour.
