Chapitre 45

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Hey ! 

Oui. Je sais. J'ai rien posté du mois de Juin après le petit lemon. Mais j'avais les examens tel que l'oral de français et l'écrit, et plus trop la motivation d'écrire ! Mais me revoilà !

Je ne vais pas trop m'éterniser puisqu'on est encore sur un chapitre de 9 000 mots et des poussières. 

Ce chapitre pourrait aussi heurter la sensibilité des lecteurs. Je répète que ma fiction est violente. Enfin, après l'épisode de l'enfant brûlé, je pense que vous l'avez plutôt bien saisi.

Bisous ! Bonne lecture ! Passez une bonne journée et youpi putain c'est les grandes vacs !
























Une.

Deux.

Trois.

Taehyung se réveilla doucement, l'air marin lui chatouillant les narines. Comptant chacune des respirations de Jungkook, étendu à ses côté, l'air paisible accroché à son visage pâle, le frêle oméga se pencha vers son amant. Ses doigts vinrent tracer les boursoufflures de ses lèvres, ses pommettes saillantes, ses fins cils retombant élégamment sur la naissance de cernes superflues.

Le blond rougit ; la beauté de Jungkook l'envoutait jusqu'à faire flancher ses jambes. De l'air expiré à ses pieds figés sous la couverture de fortune que formait leurs vêtements, le brun était une vraie œuvre d'art à lui tout seul.

« Je t'aime » pensa-t-il alors, jouant distraitement avec les mèches brunes qui s'entortillaient autour de ses doigts.

Après deux minutes plongées dans un silence entrecoupé par le bruit calme des vagues, Taehyung décida de se lever : ses jambes étaient faiblardes, et il peina à trouver son équilibre. Jungkook n'y était définitivement pas allé de main morte, la nuit dernière. En y repensant, Taehyung caressa sa nuque, où la morsure du brun lui piquait toujours douloureusement l'épiderme.

Il fronça les sourcils. Si la douleur était présente, aucun autre sentiment ne s'était invité. Taehyung avait toujours crût en un lien fort lorsqu'un alpha le marquerait. Seulement, à présent, l'esprit reposé, rien de sécurisant ou plaisant n'en ressortait. Il n'y avait rien que la douleur, et il devina du bout des doigts, la marque indélébile des dents affamés de Jungkook.

Taehyung se détourna de ce dernier, attrapant la robe de chambre en soie qui lui avait servi d'oreiller. Le vêtement recouvra son corps nu et parsemé de souvenirs de la soirée passée.

Ses pupilles se posèrent alors sur la mer calme. Les mouettes crièrent, posées sur des poteaux et le toit de la maison. Puis, l'attention de l'oméga fut attirée par un petit sentier, celui-ci déboulant sur un petit bout de plage plus paisible que les autres.

Curieux de nature, Taehyung s'y engagea. Il resta dubitatif et indécis en voyant l'air paisible de Jungkook, mais aussi vulnérable. Si une attaque surgissait, l'alpha n'aurait pas le temps de répliquer.

— Je me fais trop de soucis, souffla Taehyung à voix haute pour lui-même.

Et il posa le pied sur la terre sèche, où quelques herbes sauvages s'aventuraient et chatouillaient la plante de ses pieds nus. Mais de simples petites coupures ne le firent pas sourciller : la douleur, Taehyung la connaissait et côtoyait depuis sa plus tendre -ou pas- enfance. Elle était autant amie que traitresse.

Taehyung suivit le chemin, attentif face aux simples vibrations des broussailles. Quand il était seul, sa vigilance décuplait. C'était un vestige certain de son passé, encore une fois. Certaines habitudes étaient définitivement plus dures à perdre que d'autres.

L'Ombre du DémonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant