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— J'y crois pas... geint Komi. La prof abuse !
— Te plaindre ne servira à rien, rétorqua Yukie.
— Shirofuku a raison, intervint Akaashi. Nous ferions mieux de nous dépêcher.
Après un rapide détour par le vestiaire, les terminales se ruèrent à l'intérieur du gymnase, essoufflés.
— Excusez-nous pour le retard ! s'exclama Keiji en s'inclinant, imité par ses coéquipiers. Notre professeur nous a retenu.
— Je m'en suis douté, lui répondit monsieur Yamiji. Nous avons commencé à prendre les mesures pour le tournois. Allez rejoindre les autres.
Les terminales aquiecèrent d'un bref signe de tête puis s'exécutèrent.
— Oh, Yüna, tu as pu venir ! s'écria soudain la manageuse de l'équipe.
Sa réplique interpella ses trois camarades de classe qui la suivirent du regard. C'est à ce moment qu'ils aperçurent la sœur d'Oseki, debout sur escabeau posé près du panier de basket dont les joueurs se servaient pour déterminer la hauteur maximal de leurs sauts.
Étonné, Komi s'exclama :
— Vous vous connaissez ? demande-t-il.
Shirofuku opina de la tête avant d'expliquer :
— J'ai des amis qui font parti du club de radio.
— En parlant de ça, tu ne dois pas y aller ? intervint Onaga.
Yüna hocha négativement la tête.
— Le club de cinéma a besoin de notre studio pour tourner une de leur scène, répondit la jeune femme. Seul le président est resté pour surveiller ; pour les autres, c'est quartier libre.
— Et j'en ai profité pour la réquisitionner, termina Yukie. Parce que maintenant que Kaori est plus là, m'occuper de vous toute seule est une vrai charge de travail, continua-t-elle en baillant.
— T'es vraiment une flemmarde ! s'écria Komi.
— Non, je suis un ventre sur patte, répondit la manageuse d'une voix espiègle.