Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
-◌-
Akaashi ne comprenait pas. Voilà bientôt deux semaines que Yüna le fuyait, voir lui rentrait délibérément dedans si la fuite était inévitable. L'expression n'était évidement pas à prendre au pied de la lettre, mais il n'y avait pas une fois sans que la jeune fille ne lui envoie quelques piques aux travers de paroles déjà acerbes. La situation était telle, que le brun avait l'impression d'être revenu plusieurs mois en arrière lorsque, par ego, il répondait froidement, mais avec les rôles inversés cette fois ci.
Le garçon avait alors d'abord pensé à une sorte de vengeance. Mais la mise en place de cette dernière lui soufflait qu'autre chose se cachait derrière ce changement de comportement soudain. Et après une longue hésitation, Akaashi finit par se résoudre d'aller parler à Yukie :
— Shirofuku, dit-il en l'interpellant à la fin des cours.
La châtain fit signe à ses amies de l'attendre devant le portail avant de se diriger vers le capitaine du club de volley.
— Un problème ? demanda-t-elle.
Elle l'observa passer une main derrière son cou, comme s'il était mal à l'aise. Sa camarade fronça les sourcils, intrigué par ce geste et cette attitude qu'elle lui savait inhabituels.
— Tu sais si Yüna m'en veux pour quelque chose ?
Yukie écarquilla les yeux.
— Disons que nos rapports sont assez tendus depuis quelques temps, mais je n'ai aucune idée de pourquoi…
La manageuse du club de volley lâcha un petit rire amusé.
— Tiens donc, on dirait que ça tepréoccupe…
— Hm ? fit Akaashi, un peu surpris par sa réflexion. C'est normal, elle fait quasiment partie du club. Et en tant que capitaine, je me dois de m'entendre avec tout le monde pour maintenir une cohésion de groupe.
C'est marrant, t'avais pas l'air de penser ça au début d'année... le charia-t-elle mentalement.
— T'es sûr que y’a que ça ? insista sa camarade.
Le garçon réfléchit quelques instants avant de répondre
— C'est aussi devenu une amie avec le temps, et j'aimerais qu'on puisse crever l’abcès.