Préface
Le ciel était sombre et l'orage menaçait au-dessus de la prison d'Azkaban. N'importe qui aurait frôlé la folie dans cet endroit gardé par les créatures inspirants le plus la peur et l'effroi du monde magique. Les détraqueurs gardaient l'entrée des murs du lieu le plus redouté des sorciers. Un détenu n'était pas dans sa cellule. Depuis la fin de la guerre contre Vous-savez-qui, les remparts de la prison ne cessaient d'accueillir les mangemorts, autrefois partisans du plus grand mage noir qu'on ai connu. C'est donc par nécessité que certains prisonniers étaient transférés ailleurs. C'était le cas de Mulciber. Ancien mangemort connu pour avoir torturé et assassiné des Moldus. Il gisait dans la salle de transfert parmi l'humidité et le froid, les pieds et poings liés. La porte de fer s'ouvrit alors et on l'emmena brutalement dans un cortège très surveillé, tiré par des chevaux macabres, uniquement visibles à la vue de la mort. Des tireurs d'élite de baguettes ainsi que des Aurors étaient chargés d'escorter le prisonnier jusqu'au centre de détention de New York. Une minute plus tard, le cortège s'envola jusqu'aux nuages noirs qui obscurcissaient la lumière. Le silence régnait parmi les passagers. On entendait seulement la pluie frapper les parois du convoi. Ce n'est qu'après quelques heures de voyage qu'un bruit strident se fit entendre. La foudre avait frappé un des sombrales qui souffrait le martyre, entraînant tous les autres dans sa chute. Le sol se rapprochait dangereusement en même temps que le risque d'être découvert par les Moldus. C'est ce moment que choisit Mulciber pour dérober la baguette du tireur placé face à lui. Une pluie de détonations éclatèrent. Dans la pagaille, Mulciber réussit à s'évader. Les Aurors ainsi que les tireurs se sauvèrent avant de sombrer. Le reste du convoi plongea au fond de l'océan Pacifique sans espoir de survie.
Mulciber transplanta jusqu'à New York. Il se retrouva dans une rue peu fréquentée, assombrie par la nuit. Il utilisa une formule de métamorphose afin de ne pas attirer l'attention par son habit de détenu. Habillé en civil, il traversa plusieurs rues de Time Square avant de s'engouffrer dans une bouche de métro pour transplaner à nouveau. Ce n'est que plusieurs secondes plus tard qu'il retrouva le ciel. Il se dirigea vers une maison reculée de la métropole. Il poussa la lourde porte en bois avant de s'engouffrer dans le couloir sombre de l'entrée. Il n'y avait qu'une faible lueur qui lui permettait de s'orienter. Cette lumière venait de l'encadrement d'une porte plus loin. On entendait des voix faibles, chuchottées. Mulciber s'avança jusqu'au niveau de la pièce éclairée par la bougie et s'affala sur la chaise la plus proche, sans même faire attention aux deux hommes qui complotaient. À la vue du sorcier, ceux-ci accourèrent à sa rencontre.-Mulciber ! Qu'est-ce que tu fais ici ?!
-Ravis de te revoir Avery.
C'est alors que les deux hommes se prirent dans les bras. Avery soigna les blessures de Mulciber et ordonna au troisième d'aller chercher à boire et à manger. Celui-ci s'exécuta immédiatement. C'est au cours du dîner, une fois reposé, qu'Avery osa poser ses questions à son ancien camarade de Poudlard.
-Que fais-tu ici Guewal ? Je te croyais enfermé à Azkaban.
-C'était le cas. Je devais être transféré au centre de détention de New York. Les Aurors ont eu bon nombre d'entre nous, Azkaban est surpeuplé. Où est Evan ?
-Il s'est fait tuer par Maugrey Fol Œil il y a un moment déjà. Avec Wilkes.
-Triste nouvelle.
-Mais alors tu as réussi à t'échapper ?
-Un coup de chance.
Le lendemain, le mangemort commença sa cavale. Mulciber passa plusieurs mois à se cacher des Aurors. Mais ses déplacements n'étaient pas sans but. Il cherchait quelque chose de précis. Un soir, il rendit à nouveau visite à Avery, exilé en Amérique après avoir plaidé l'innocence en prétextant avoir été soumis à l'imperium durant la guerre.
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Opale - Severus Rogue
Fanfiction~ « Vous n'avez pas peur de moi ? » « De vous ? Le devrais-je ? » « Probablement » « Ce n'est pas de vous dont j'ai peur. » « Alors de quoi avez-vous peur Miss Ravenel ? » ~ ~ « Qu'est-ce que vous cherchez exactement ? » « Rien du tout... Seriez-vou...