Chronique d'une vie alienique

Chapitre 3 : La faute à qui ?

Bonjour bonjour humains morts ! C'est un grand moment ! Je vais vous raconter pourquoi vous êtes morts !

Ce jour là était un jour ordinaire pour nous, à part que le petit Paolo s’était fait assommé par un excrément de dino et s’était retrouvé à l’hôpital.

Comme tous les matins, je me suis levé à 7h30 pour me rendre à la Station, l'endroit où je travaille. La Station est un bâtiment arc-en-ciel où sont diffusés 24/24 des dessins animés où batifolent des pégases et alicornes dans les prés, afin de distraire et détendre les petits qui prennent un vaisseau pour la première fois ( et les adultes qui le prennent pour la 978974696226eme fois).

Bref, je me suis dirigé vers le bureau du directeur des transports inter-planètaires pour savoir ce que je devais faire ce jour là. Comme d’habitude il m’attendait derrière son bureau afin de m’informer de mon programme de la journée.

Il était vêtu de son éternel costume rouge à point blanc, ce qui lui aurait donné l’allure d’un champignon s'il n’avait pas eu la peau verte. Les yeux plissés, car il avait oublié ses lunettes ( comme d’habitude) il me regarda arriver.

-Ah, Zaparo. Comment allez-vous ?
-Bien, Directeur. Et comme je vous l’ai déjà dit, je m’appelle Zapato.
-C'est la même chose enfin Zapano ! Vous n'allez pas chipoter pour si peu ! Enfin enfin, revenons à nos licornes. Aujourd’hui, vous êtes assigné au transport de météorite en direction de Anoushka, les souris ont déjà tout mangé de la dernière cargaison.

-Déjà !? Mais nous leur en avons amené hier !

-Oh, vous savez Zapapo, les jeunes souris ont besoin de beaucoup manger pour grandir.

-Grandir…pfff comme si elles ne l'était déjà pas assez comme ça ! Les souris ne sont plus ce qu'elles étaient ! Bientôt il va falloir les virer de la galaxie sinon elles vont bouffer notre planète ! Marmonné-je ( toujours aussi plein de mauvaise fois car mon seul problème était que j'avais la flemme de me bouger pour leur apporter à manger )

-Que dîtes-vous Zapalo ? Vous ne voulez pas y aller ?

-Non Monsieur au contraire ! Allons sauver les bébés souris ! Dis-je, plein d’ironie

Mais le directeur ne semble pas s’apercevoir de mon sarcasme et me dit :

-Ah ah ! Je vous reconnais bien là Zorro ! Vous venez toujours en aide à ceux qui en ont besoin ( ça se voit qu'il a fait l'école du rire celui-là) !

Puis, tout fier de sa blague, il me congédie.

Je rejoins rapidement le vaisseau, pressé d'en finir, car je n'ai pas eu le temps de manger ce matin, Carmémita ayant démonté mon réveil pendant la nuit, j’ai juste eu le temps de m’habiller- enfin je me demande si j'ai pas oublié mon slip- et de partir travailler.

Une fois à bord, je salue les quelques collègues qui sont aussi de corvée et Wapapatte, notre fidèle mascotte et je vais m’asseoir dans la cabine de commandes, car je suis le meilleur pilote et le meilleur en informatique.

Le début du voyage se passe bien jusque au moment où mon ventre émet un gargouillis tel que Florentina passe la tête par la porte de la cabine, accompagnée de Wapapatte pour me demander si j'égorge un cochon.

Après lui avoir assuré que non, je n’avais tué personne, elle s'en alla en me laissant Wapapatte.

J'avais tellement faim que je décidai de faire un petit tour à la cafétéria pour me prendre un café et un croissant. En revenant, je ne vus pas tout de suite Wapapatte. Puis quand je l'ai eus trouvé, je courus vers lui mais trop tard : le chien-lézard-écureil-chimpanzé avait posé une patte sur le bouton : déchargement de météorite. Et il appuya dessus.

Une secousse ébranla alors le vaisseau et une météorite tomba comme une pierre ( qu’elle est d’ailleurs) droit vers la Terre. Au moment où elle toucha le sol, une onde de choc fit trembler la Terre et un nuage de poussière s’élève aussitôt dans notre direction.

Oups.