Même sans le masque

Chapitre 16

Le ciel était noir et un vent frais faisait frissonner Marinette qui était sur sa terrasse, pieds nus. Elle avait accompagné Chat Noir à l'extérieur pour lui souhaiter une bonne nuit avant qu'il ne parte. Bien sûr elle ne pensait pas qu'il ferait aussi froid, sinon jamais elle ne serait sortis vous pensez bien. Mais maintenant dehors elle ne pouvait plus reculer, sa fierté lui disait d'assumer et de faire comme si de rien n'était. Le super-héro de Paris sauta lestement sur la balustrade et se retourna vers la jeune boulangère qui souriait malgré les frissons.

«Tu ferais mieux de rentrer princesse, tu risques de tomber malade.

-Alors dépêches toi de m'embraser pour que je puisses rentrer au chaud.»

Le blond éclata de rire en saccroupissant pour être à la bonne hauteur avant de tendre les bras en direction de sa copine. Celle ci se dépêcha d'aller s'y blottir en savourant la douce chaleur qui lenveloppait.

« Chaton.

-Hm ?

-Je t'ai parlé de notre projet de théâtre avec ma classe ?

-Non.

- On a du choisir tous ensemble une pièce de théâtre parmi la liste de notre prof de français. On devra la jouer.

-Oh et c'est quelle pièce que vous avez choisis ?

-Andromaque de Racine. On avait hésité avec L'école des Femmes de Molière mais finalement c'est le pile ou face qui a décidé.

- J'espère pouvoir te voir jouer. Sourit-il, le nez enfoui dans les cheveux brun de Marinette.

-Moui ce serait bien.

-Aller rentres maintenant sinon tes pieds vont finir congelé.»

La jeune fille se recula en hochant la tête. Elle fixa un instant les yeux vert et luisant de Chat Noir qui faisait de l'ombre à létincelante mer de lumière qui recouvrait Paris.

«Bonne nuit !» Lança t-elle alors que la forme sombre du super-héro s'élançait dans la nuit.

Alors qu'un coup de vent vint une nouvelle fois la faire claquer des dents, elle crut entendre la réponse indistincte de Chat Noir au loin. Bien qu'elle neut pas son bisou, elle ne pouvait sempêcher de sourire bêtement en tremblotant.

Le réveil quelques heures plus tard fut rude. Voir même impossible. Heureusement elle pouvait compter sur Tikki et sur sa mère pour la sortir du lit. Ce fut le cas pour ce aujourd'hui puisque Sabine entra promptement dans la chambre fille pour la secouer avec affolement. Non seulement Marinette ne s'était pas réveillé à l'heure, mais en plus il était plus de 8h !

«Marinette ma chérie lève toi ! Tu es en retard ! Enfin plus que d'habitude.

-Oui maman je sais, je ferais ça tout à l'heure... laisse moi juste 20 minutes. Marmonna la jeune fille encore somnolente.

-Quoi ? Non Marinette tu as école ! Le cours à commencé !

-Oui je sais. Articula la plus jeune d'une vois pâteuse. Tout est sous contrôle. J'ai école et le cours à commencé. Le cours à commencé ? Attend quoi ? Le cours à commencé !?»

Cette fois réellement paniquée, Marniette sauta de son lit en manquant de se fracturer un os sous le regard épouvanté de sa mère qui se dépêcha ensuite de lui tendre des habits propres. La jeune fille pris les vêtements à la volé et commença à s'habiller en courant partout alors que sa mère était redescendu dans la boutique. Une fois à peu près prête à un ou deux détails près, Marinette dévala les escaliers pour courir jusquà la porte de la boulangerie.