Chapitre 3

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PDV MARINETTE

Le soir j'étais rentrée chez moi encore bouleversée par le comportement étrange d'Adrien.

J'ai pas su réagir face à son intérêt pour moi. Je sais que j'aurais dû me sentir flattée mais à la place j'ai paniqué.

Je monta dans ma chambre sans croiser mes parents et avisa mes posters qui me regardaient intensément. Je secoua la tête pour ne plus penser à ces moments gênant quand une voix fluette me sortit de mes pensées:

" Marinette pourquoi tu n'as pas sauté sur l'occasion pour te rapprocher de lui !?

- Mais je sais pas Tikki ! J'ai paniqué !

- Marinette, Marinette, Marinette tu m'étonneras toujours."

Je soupira de désespoir en m'allongeant sur mon lit pour enfouir ma tête sous mon oreiller.

Un bruit sur la terrasse capta soudain mon attention. Dans l'espoir de voir Chat Noir j'ouvris la trappe et fus étrangement déçu de voir un pigeon se balader avec nonchalance.

Pour me changer les idées j'allumais de la musique et laissais Jagged Stone nous chanter sa nouvelle chanson pendant que je m'assayais à mon bureau pour faire mes devoirs.

Au bout de plusieurs heures à dessiner et faire mes devoirs je me rendis à l'évidence : Chat ne viendra pas aujourd'hui.

Bizarrement je fus triste de ne pas pouvoir lui parler. Il est différent du Chat Noir que je côtoie en tant que Ladybug. Et j'aime bien celui qu'il est quand je suis Marinette. Mais mes sentiments restent pour Adrien ! Bien évidemment.

Avant de me coucher je partis dans la salle de bain me laver. Je détacha mes cheveux et enfila une chemise de nuit puis retourna dans ma chambre en écoutant Tikki faire une reprise de mon chanteur préféré. Je crois sérieusement que l'inciter dans cette voie est une très mauvaise idée.
Je rigola à sa prestation et lui donna un cookie avant de m'allonger dans mon lit.

Après quelques minutes je compris qu'il faisait trop chaud pour dormir. J'entrepris donc d'enlever ma couette et de me lever pour ouvrir ma fenêtre avant de mourir d'étouffement. Je sursauta violemment en distinguant une ombre furtive sur la rambarde de ma terrasse. Quand deux éclatantes perles vertes me fixèrent je repris une respiration normale en gloussant.

"Chat Noir ! A moins que ce ne soit un très gros pigeon ?" Rigolais-je en m'accoudant au rebord de la fenêtre.

Un petit rire me parvint et les yeux rieurs de Chat Noir s'approchèrent dans l'obscurité.

" Je pensais être venu trop tard. Je m'apprêtais à m'en aller. S'expliqua t-il.

- Mais je suis encore debout alors... Tu veux entrer ? Enfin à moins que tu ne préfères rester dehors dans le noir et dans le vent ? Proposais-je en commençant à paniquer devant ma demande peut-être trop osé.

- Oui bien sur ! Se sera plus confortable." Souria t-il devant mon agitation.

Je descendis de mon lit pour m'asseoir sur ma chaise de bureau très vite suivie de Chat noir qui s'installa sur mon canapé. En sentant ses yeux posés dans mon dos, mes joues rosirent.

Reprend toi Marinette ! Ce n'est que Chat Noir !

Je souffla et me retourna vers lui.
Ses yeux d'un vert éclatant me scrutaient comme pour déceler une anomalie chez moi. Il sursauta et plongea son regard dans le mien quand j'agita la main devant son visage. Mon souffle se coupa quelques secondes lorsque je vis son visage rougir légèrement. Ce qu'il est mignon quand il s'y met.

Même sans le masque Où les histoires vivent. Découvrez maintenant