l'ami de mon frère { minho skz }

7.la sonnerie venait de retentir...

Enfin, la journée était finie, je commençais vraiment à en avoir marre de pas comprendre ce Thales et sa passion pour les triangles, la plus triste des formes géométriques, elle a a peine le stricte minimum pour être un polygone et pourtant cet homme l’etudie comme un scientifique qui travaillerai sur la création de l’univers. Vu que je n’avais pas suivi, j’étais paumée et ne trouvais clairement aucun intérêt à rester dans cette salle de classe dont l’odeur de poussière commençait réellement à me taper sur les nerfs.

Je sortie du bâtiment principal avec l’espèce d’énergumène avec qui je passais toutes mes heures de cours pour croiser en chemin les deux idiotes qui me servent d’amies. Une fois devant le portail, on était enfin tous réunis, on attendait donc la bande de bras cassés que sont mon frères et ses amis. Je sais pas trop ce qu’ils ont prévu qu’on fasse mais j’étais toute excitée à l’idée de passer le reste de mon après-midi avec le beau jeune homme aux yeux noisettes. Je sortie mon téléphone suite à la reflection d’une de mes amies à propos du temps qu’ils prenaient, on allait pas les attendre une éternité devant le portail du lycée.

J’ajustais ma luminosité, prête à écrire à Minho quand j’entendis des rires, je levais alors la tête, j’avais bien reconnu mon frère. "C’est pas trop tôt quand même", une réflexion que j’eu le malheur de dire a voix haute, attirant l’attention de l’asiatique de la bande qui me regarda droit dans les yeux "Tu voulais tant nous voir que ça ?" Il venait de parler avec le même sourire ravageur que la fois où je lui avait ouvert la porte. Je me contentais de rouler les yeux, je suis loin d’être douée pour ce qu’il s’agit de répartie alors je me contentais de ce geste puis me tourna vers mon frère afin de lui demander ce qu’il avait prévu.

Ce qu’il avait prévu : ne rien nous dire, ils allaient nous emmener je ne sais où pour faire je ne sais quoi. Les grands frères, ça a le dont d’agacer les petites sœurs, on dirait que c’est un défaut de conception, pas moyens que ça ne marche autrement. Et donc, après avoir rendu son téléphone a mon frère, moi et ma bande de collégiens mal dans leur peau, on suivait ces lycéens qui riaient aux éclats en parlant de références qu’aucun de nous ne connaissais. Mon frère leadait le groupe tout en parlant à Minho a sa gauche tandis que derrière eux se tenait sa copine et un autre de leurs amis, un garçon qui était souvent venu chez nous donc je le connaissais. Puis il y avait nous, mon camarade de classe et les deux gamines toujours habillée en noir. Et ce beau cortège mal assorti avançait dans la rue.

On venait de passer un grand bâtiment en rénovation quand on tourna vers la droite pour rejoindre une ruelle dans laquelle les rayons de soleil ne passait pas tant les immeuble de ce coin était grands. L’ambiance était plutôt glauque, ces grandes cages a humains qui tombaient en débris n’inspirait pas confiance, mais mon frère savait où il nous emmenait, enfin... je l’espère.
C’est alors que Minho indiqua un tournant sur la gauche, juste en face se trouvait une grande baie vitrée, on pouvait voir tout ce qu’il y avait a l’intérieur. Je ne m’attendais pas a ça. Une salle d’arcade remplie de machines à jouer en tout genre, typique années 80, couleurs flashy et néon dans une pièce sombre.

Minho passa la porte en même temps que mon frère, suivit de toute la cavalerie que nous formions. Un homme s’approcha, environ 25 ans, les cheveux clairs et un petit air asiatique caché par une forte présence de gênes caucasien.
"-Minho! Il venait de crier, ce qui surprit mes deux amies qui étaient époustouflées par la pièce et ne l’avait pas vu arriver.
-Antoine! Répondi le brun. T’as vu? Je t’ai ramener de la clientèle comme promis!
-Ah ça oui je le vois, c'est qui ces gamines? Il nous regardait d’un air intrigué, j’était sur le point de rétorquer qu’il y avait aussi un gamin mais le coréen ne me laissa même pas ouvrir ma bouche qu’il répondi:
-Le truc là, il me pointait du doigt, c’est la petite sœur de Thomas, que tu connais déjà. Derrière c’est ses amis, ils sont pas méchant mais fait gaffe, les deux derrière elles mordent."

Il avait pas tort, si elles ne mordent pas forcément physiquement, elles ont tendance à avoir le sang chaud et leurs mots peuvent être aussi acérés que des crocs. Faut dire que grâce à elles je me suis sortie de pas mal d’embrouilles avec mon manque de répartie et mon incapacité a parler pour moi-même. L’autre gars était hilare. La copine de mon frère passa derrière Minho et lui donna une tape sur l’arrière de la tête. 
"-Tu les as même pas laissés se présenter que tu les rabaisses? Elle s’adressait a lui mais nous regardait nous.
-T’inquiète on a l’habitude, je répondi.
-Eh bah dit donc, ça doit pas être joyeux la vie, lança l’inconnu, je me présente alors, moi c’est Antoine, je suis l’un des cousins de Minho et aussi le propriétaire de cette antre démoniaque plus communément appeler Salle d’arcade!"
Et bien maintenant ce n’était plus un inconnu.

Il nous fit une réduction, enfin si on peut appeler ça comme ça, on paie pas à une salle d’arcade comme dans un resto, mais on avait eu quelques jetons gratuitement, en échange on devait venir souvent et en parler a des gens. C’était quelque chose qui n’allait pas être difficile pour les trois commères fans de cet "aesthetic" old school(qui allait avec leur amour pour le Japon et la street fashion). On commenca alors a se diriger vers les machines, je ne savais pas du tout comment jouer. Mon frère était occupé avec sa copine alors je me contentais de regarder mes amis s’amuser quand je sentis une main sur mon épaule "Tu joues pas?" Je sursauta pour voir le visage de Minho se tenant juste au-dessus de mon oreille, il me regardait attendant une réponse pendant que je me remettais de mes émotions.