Ciel triste, cœur heureux

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Hey ! Alors je sais que ça fait longtemps que je ne suis pas venue mais laisser moi vous expliquer/ J'ai eu un stage de 8 semaines qui prenait beaucoup, beaucoup de temps. Ensuite j'ai eu mes derniers examens a préparé et je suis officiellement en vacances depuis deux semaines. Voila la raison de mon absence ^^

Je vous laisse donc lire cet OS. Bonne lecture a tous ! 

Ciel triste, cœur heureux

Paris venait de se draper dans son manteau d'automne et déjà, alors que la ville s'éveillait à peine, les rues pavées étaient luisantes de pluies. L'été venait de se finir et c'était comme si tout le monde était gagné par une triste nostalgie. L'air était maussade et sur tous les visages que croisait Raphaël, se dessinait une moue boudeuse et triste. Plus personne n'avait gout à rire et encore plus Balthazar qui se dirigeait, mallette a la main, vers une énième scène de crime. Il avait toujours eu l'impression que les morts suspectes se faisaient plus nombreuse lorsque les mauvais jours arrivaient. Peut-être était-ce le sombre du soir qui laissait apparaitre les ombres chez les gens, pensa-t-il.

Il n'eut pas de mal à trouver l'emplacement du corps et pour cause. Survenant au milieu d'une artère passante de Paris, de nombreux badauds c'était attroupés autour des lumières bleu et rouges que dispersait les voitures de police barrant la route.

Devant lui, un bandeau jaune barrait la route et plusieurs patrouilles de police étaient posté de part et d'autre de la rue. Balthazar passa le bandeau et ne fut pas étonné de voir plusieurs de ses collègues non loin du corps allongé au sol.

-Salut vous deux, dit-il en s'adressant à Eddy et Fatim agenouillé auprès du corps.

-Salut patron, répondit Eddy sans lever les yeux.

-Alors qu'est-ce qu'on a ?

Ce fut une voix survenant de derrière lui qui lui répondit.

-Victime inconnue, c'est un agent de patrouille qui l'a retrouvé ce matin.

-Bonjour Capitaine, dit Balthazar en se retournant. Quel plaisir de vous voir.

Il avait voulu faire un sourire le plus honnête possible mais ces derniers temps, c'était comme si tout était devenue tellement faux chez lui. Les sourires, les rires et même sa passion pour son travail était devenue mensonge. Il ne savait pas déterminer si c'était le fait qu'il s'était encore une fois brouillé avec Hélène qui le mettait dans cet état, ou si c'était simplement la lassitude d'encore découper un corps et d'écouter l'histoire du défunt.

De son coté, Hélène fut d'abord surprise de voir que le légiste n'essayait pas de recoller les morceaux mais elle se rendit rapidement compte qu'il était lassé. Elle prit rapidement ce faux sourire comme une attaque.

-Eddy, Fatim, vous pouvez vous occupez du corps ? interrogea Hélène.

-Oui bien sûr, répondit Fatim avec son appareil photo a la main.

-Mais... dit Balthazar

-Et vous, dit-elle en le coupant, vous venez avec moi.

Le légiste la suivit sans broncher. Un air énerver peignait cependant son visage. La jeune femme le mena loin de la foule agglutinée, à l'ombre d'une porte cochère. La discussion qui allait suivre n'allait pas être très agréable, mais elle devait avoir lieu. A présent abrité de la pluie, Balthazar posa sa mallette au sol et passa ensuite la main dans ses cheveux humide.

-Qu'est-ce qu'il se passe Balthazar ? dit Hélène en croisant les bras sur sa poitrine.

-Rien.

OS BalthazarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant