Union nocturne

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La nuit était tombée depuis plusieurs heure et la lune nimbait le salon de sa lumière laiteuse. Balthazar était assis la, au sol et le dos contre le canapé. Dans sa main gauche, il tenait une bouteille de whisky presque vide et ses yeux fixaient le vide devant lui. Ce vide si dur as accepter pour lui, ce vide qui le tiraillait depuis treize ans. Comment il était censé faire maintenant ? Est-ce qu'il devait vivre sans elle maintenant ? Vivre sans qui exactement ? Hélène ou Lise ? Tout s'embrouillait dans sa tête.

Cela faisait treize ans qu'il vivait sans Lise mais pile au moment où il arrivait à s'y faire et que le vide allait être combler par Hélène, c'était à son tour de disparaitre. Celle qui lui avait promis de ne jamais l'abandonner venait de le faire... Décidément, personne ne tenait ses promesses, même pas celle qu'il pensait être la plus honnête.

-C'est triste, tu viens de finir la bouteille et devine quoi, c'était la dernière de ton placard...

Balthazar laissa sa tête tomber en arrière sur le canapé et avant même que son regard se pose sur elle, il savait déjà qui il allait voir.

-Lise, quel plaisir de te voir...

-Arrête d'être si sarcastique, dit-elle en soufflant.

-Et pourquoi ?

Sa bouche était pâteuse et sa vision se brouillait. Il n'arrivait pas à définir si c'était l'alcool ou les larmes qui menaçaient de tomber depuis une heure déjà.

-Qu'est ce que tu fais ici, dit Balthazar en soufflant

-Je ne sais pas, c'est à toi de me dire, répondit Lise, je suis ta conscience je te rappelle.

-Je ne t'ai rien demander, va-t'en.

En disant cela, Balthazar tenta de se lever mais c'était peine perdue. A peine fu-il debout que la tête lui tourna et qu'il se retrouva assis dans le canapé. Sans qu'il ne comprenne, ses joues devinrent humides et de lourdes larmes tombaient de ses yeux.

-Mon caramel, tu me semble bien perdu...

-Tu es plus là, Hélène est partie... et moi je reste là comme un con... à faire une vie que je ne comprends plus...Pourquoi ce n'est pas moi qu'il a tué, Lise ?

Il sentit la main froide de Lise sur sa nuque, ce qui l'obligea à tourner son regard vers le fantôme assis à ses côtés.

-Toi, tu es en vie profite en...

-En vie ? Parce que tu appelle ça être en vie toi ? Je me bourre la gueule, je cherche sans cesse à me rapprocher de la mort, je parle à mes cadavres a l'IML !

-ça fait treize ans que tu vis ça et ça ne ta jamais déranger avant. Qu'est ce qu'il se passe réellement Raph ?

-Ce qui se passe réellement, tu veux que je te le dise ?!

Raphaël s'énervait de plus en plus et d'un coup alors que sa tête tournait, il réussit à se lever et d'énervement, il jeta la bouteille au sol. Elle explosa dans un grand fracas.

-Il se passe qu'au moment ou je pensais pouvoir reprendre mon souffle, revenir dans ma vie, revivre réellement après toi, on m'a abandonné. Mon équipe a l'IML est encore choqué de ce qu'il s'est passé. J'ai failli mourir !

-Ce n'est pas ça le vrai problème, dit le Raph ! ce n'est pas ça le vrai problème. Tu es dans cet état parce qu'elle est partie, avoue-le.

-Oui elle est partie, Hélène est partie, elle m'a abandonné après m'avoir avoué qu'elle m'aimait. Et je suis censé vivre comme avant, sans me poser de question ?

OS BalthazarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant