Bloqué

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Le ciel était sombre dehors et la pluie tomber sans relâche. Enfermés dans la voiture, Hélène et Balthazar contemplaient le spectacle d'un air désolé. En effet, cela faisait maintenant une bonne heure que Balthazar s'était embourbé sur un chemin blanc qu'il avait osé dire : « Sûr en temps d'orage ».

-Bon, voyez le bon côté des choses Capitaine, au moins on est au sec.

Balthazar reçu pour seule réponse, un regard assassin de la part d'Hélène. En effet, elle avait passé les quinze dernières minutes à essayer, en vain, de débloquer la voiture tandis que Balthazar se la couler douce dans l'habitacle.

-Balthazar, je vous rappelle que j'ai une arme en ma possession et je n'hésiterai pas à m'en servir, dit-elle sur un ton menaçant.

-ça va, pas la peine de s'énerver souffla-t-il.

Cela faisait quelques semaines que leurs relations étaient plus que tendu et Balthazar commençait à croire, et a raison, que cet incident était la goutte de trop dans un vase déjà bien rempli.

-Je ne m'énerve pas, je vous explique...

-Ouai bah on a vu plus pédagogue comme méthode Capitaine, dit-il en regardant par la fenêtre.

-Oh s'il vous plait Balthazar ce n'est pas le moment de faire l'enfant...

-Je ne fait pas l'enfant, répondit-il fermement.

-Si vous le faites, regardez, vous bouder, dit-elle non sans un sourire.

-Je ne boude pas, dit-il en se tournant vers elle, mais désolé de vouloir faire un peu d'humour...

-Non mas ce n'est pas vraiment le moment Balthazar...

-Ouai bah ça ne va pas être l'éclate si on peut même plus rigoler...

Balthazar se mit à bouder en s'avançant dans son siège et en posant ses coudes sur le volant. Un coup de tonnerre retentit alors, scellant un grand silence de l'habitacle de la voiture. La pluie avait redoublé de force et Hélène, tout comme Balthazar, commençait à prendre conscience qu'ils resteraient bloqués ici pendant encore un bon bout de temps.

-Capitaine, je m'ennuie...dit finalement Balthazar en se tournant vers la jeune femme

-Oui bah si vous pouviez vous ennuyer en silence...

Ignorant sa remarque, Balthazar laissa un sourire illuminer son visage. Hélène connaissait cet air agaçant qui ne pouvait que notifier que le légiste avait eu une idée. Elle craignait le pire et se recula un peu plus dans son siège.

-Capitaine, on fait un jeu ?

-Sérieusement ?

-Oh aller, ça peut être drôle, ou est donc passer votre âme d'enfant ?

-Je crois bien que je l'ai perdu en entrant dans la police, dit-elle non sans un sourire.

-Quelle tristesse ! Aller Hélène, on fait un jeu, je vais vous aider a retrouver cette petite gamine blonde que vous étiez.

Sachant parfaitement qu'il ne lâcherai pas l'affaire, la Capitaine, se tourna dans son siège pour être face au légiste et n'eu d'autre choix que d'accepter la demande de son agaçant collègue. Elle aimait se dire qu'il était agaçant, de cette manière, elle pouvait cacher derrière ce voile d'énervement, l'effet que lui faisait parfois le légiste. Bien qu'il était plus qu'agaçant avec ce sourire d gosse et cette âme d'enfant qui semblait ne jamais l'avoir quitter, Hélène ne pouvait s'empêcher de le trouver séduisant et parfois même, un peu grisant.

OS BalthazarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant