7 Juillet

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Un jour je partirai.

J'ai envie de partir, loin, très loin.
Fuir tout ce qui m'est donné pour ne plus penser à ce que l'on ma pris.

Tout à un coût malheureusement. Partir de ma ville au prix d'un billet de bus ?
Quitter mon pays au prix d'une famille déchirée ?
Partir loin de ceux qui tout les jours me font sourire ?

Je n'arriverai jamais à me décider.

Tout d'abord car ma vie est ici, et ensuite car j'ai besoin de cette vie, de toutes les personnes qui la compose.
Enfin presque toutes...

Un jour j'irai me balader sur une montagne, je me perdrai dans la forêt puis je me reposerai sur une plage avant de finir la soirée en ville.

Tout ça me fait rêver, avoir une vie paisible, avec ma famille, mes amis.

Ça c'est la vie que je veux et j'y arriverais, mais il me faut penser à beaucoup de choses :
-Comment partir ?
-Pourquoi partir ?
-Je ne veux pas partir...

Quel combat... Une lutte intérieure entre un parti qui veux partir et l'autre qui ne le veux pas.

Une lutte aux arguments presque imparables lorsque l'on est moi.

"Ta vie est ici", "Oui mais elle est pourrie".
"Tu seras sûrement seul", "Sociabiliser te fera du bien".
"Tu n'es pas bilingue", "Mais ça s'apprend".
"Tu aimes", "On ne t'aime pas".

RAHHHHH mais quel enfer..

Cette réflexion n'est pas si instinctive, "Un Jour" est censé être l'image de mes instants, à l'image du 22 mai.

Pourtant cette réflexion est très ancienne, je l'ai depuis des années déjà, mais sous diverses formes.

Au début je voulais juste partir de se monde, pouvoir voir aux delà des étoiles sans jamais décoller les pieds du sol.

Ensuite le Japon est arrivé dans ma vie et ma délicatement indiqué le chemin d'une "luxure", comme pourrais le dire certain, et le tout d'une simple claque culturelle.

Après, soudainement, une envie de vivre seul m'est parvenu, une simple envie de fuir l'autorité parentale.

Et enfin, des idées de vie parfaite a commencé à me faire rêver.
Moi, la personne que j'aime le plus, un pays merveilleux, des amis à toutes les portes, peut-être une famille et un labrador, ou un chat.

Partir est un rêve, mais lorsque celui-ci va se réaliser je vais souffrir, je vais grandir, si je passe au delà de l'envie de revenir on pourra dire que j'ai réussi, mais en attendant il me faut vivre à tout instant.
Et pour cela j'ai besoin de temps.

Un JourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant