Après le soleil, la pluie... | Neymar

28- Chaos

Salut les amis, j'espère que vous avez passé de bonnes vacances. En vous souhaitant une bonne reprise, voici un nouveau chapitre d'APLSL. x
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Le tic tac de l'horloge résonne dans toute la pièce aux lumières vives.
J'ai l'impression de l'entendre depuis des heures, voir des journées entières. Lorsque j'ouvre les paupières, il me semble qu'elles sont lourdes, prêtes à s'écraser contre mes yeux et de m'enfoncer dans l'obscurité pour encore un bon moment.

- Oh, elle se réveille...

- Chut, ne l'agresse pas avec ta grosse voix.

- Même endormie elle est belle.

- Tu plaisantes j'espère ?

- Jimmy ! Chuuuut.

Ma gorge est serrée. J'ai la sensation qu'il y a des mouvements autour de moi, sans doute ces voix familières qui braillent depuis des heures à savoir qui aura mon attention le premier, ou quel mot vais-je prononcer, ou encore, où est passé Neymar.

Attendez.

Comment ça, où est passé Neymar ?

Je bouge les doigts de ma main droite, encore engourdie. C'est très désagréable, comme si j'avais une aiguille à l'intérieur de mon bras. Au fur et à mesure que les souvenirs s'éclaircissent, je sens mon pouls s'accélérer à toute vitesse et finis par ouvrir les yeux ; je vais imploser.

La lumière blanche me foudroie, si bien que je grimace. Les voix continuent leur débat, je reconnais ma meilleure amie, accompagnée de Clément et de Jimmy.

- Vous faites un sacré bordel, si j'avais été morte, vous auriez pu me réveiller.

Le silence.

Je tourne ma tête doucement et pose mes prunelles sur mes trois amis. La rouquine est au milieu des garçons. Elle a l'air fâché, et je comprends qu'elle était sur le point d'en coller une au brun à sa droite, tandis que Clement, lui, me contemple avec émotions.

- Content de te voir aussi.

- Tu ne vas pas chialer, si ?

Ma voix est enrouée, vacillante. Je tente de me surélever sur mes avant bras et quémande à boire. C'est Sophie qui court pour me servir un verre d'eau bien frais que j'avale d'une traite.

- Mon amour, comment tu vas ? Fait-elle en m'enlevant le gobelet des mains, on était tous tellement inquiets.

- Tous ?

- Ta mère et ton frère sont ici, tes serveurs, des clients et même... Elle marque une pause et me gratifie d'un sourire somptueux, même des fans sont passés !

J'arque un sourcil et m'humecte les lèvres.

Ça fait beaucoup de monde pour une seule et unique personne, non ?

Enfin, pour moi, surtout.

Des fans.

Qu'est-ce que.

- Depuis combien de temps je suis ici ?

Ma question semble faire l'effet d'une bombe, arrachant un silence à mes meilleurs amis qui s'échangent quelques regards suspicieux et la bonhomie du moment retombe fatalement.

- Combien ? Je répète plus clairement.

C'est Jimmy qui fait un pas en avant et attrape ma main doucement en se penchant vers moi.

- Vingt-huit heures.

Pardon ?

On peut revenir en arrière s'il vous plaît ?