Après le soleil, la pluie... | Neymar

29 - La Rupture

Salut les amis ! J'espère que vous allez bien.
Je voulais déjà vous remercier infiniment pour l'amas de commentaires que j'ai reçus de votre part, c'est incroyable qu'après tant d'année, l'histoire ne se réveille que maintenant. Comme je l'ai dit à de nombreuses reprises, cette histoire n'est pas mon histoire principale, de plus, elle est vieille et bourrée de fautes. Depuis, mon écriture à énormément changée, évoluée.

Mais avec tout cet engouement à l'égard de cette histoire, j'ai quand même décidé de la terminer.

Bonne lecture.

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Le moment de souffrance dans lequel je suis plongée depuis quelques minutes me paraît aussi long et aussi terrible qu'une nuit d'hiver. Toujours debout, face au garçon au teint éclatant, mon corps ne bouge pas d'un iota, tétanisé par l'entente de la terrible vérité.

Un million de questions taquinent mon cerveau. J'ai beau essayé de les chasser, tenter de faire le point, à cet instant, je ne suis capable de rien.

Je déglutis lentement, ravalant ma salive et recule machinalement d'un pas. C'est une situation que j'ai déjà vue beaucoup trop de fois. Un geste que j'ai eu envers le brésilien à plusieurs reprises. Mais cette fois-ci, il me laisse faire, n'essayant pas de me retenir. J'en conclus par cette liberté qu'il commence à comprendre comment je fonctionne.

Cela me chagrine davantage.

Je pince mes lèvres entre elles et tente de contenir les picotements dans mon nez en me pinçant la cuisse avec force.

Non, je ne pleurerais pas.

Et pourtant, mon âme entière hurle de l'intérieur.

— Quand ?

Ma question meurt dans ma gorge asséchée. J'ai parlé d'une voix quasiment inaudible, si bien qu'il a penché la tête en avant, comme pour être sûr de ma prise de parole.

Ses traits se figent à leur tour et son regard fond dans le mien, un mélange de douceur et de tristesse absolue. Cela me pince le cœur, mais je ne flanche pas, et pourtant.

Pourtant j'aimerais que tout s'arrête.

Je rêverais de sentir son parfum sucré, de caresser son cou avec mes lèvres, de faire l'amour toute une nuit.

Je rêverais d'avoir la paix.

Mais je crois que cela n'arrivera jamais. Notre relation est vouée à l'échec, et ce, depuis la première fois qu'il m'a répondu sur les réseaux sociaux.

— Ça ne compte pas quand, murmure-t-il doucement en tentant de faire un pas pour se rapprocher.

— Quand ? je répète en reculant à nouveau, je t'ai posé une question simple, alors réponds.

J'ai tenté d'insuffler une colère noire dans ma voix, mais en vain, je crois que la douleur est au-dessus de tout.

— Si tu veux tout savoir, ça peut correspondre à sa grossesse...

— Donc tu m'as trompée ?

J'esquisse un rictus, parce que dans ces moments, un sourire peut nous rendre plus fort ; je crois.

— Pas vraiment, il n'y avait rien entre nous encore tu sais, rien de concret.

Je hoche la tête doucement.

— Je vois.

— Chloé, je t'en prie, il faut qu'on en parle je... Il marque une pause et soupire, tu sais que je t'aime, vraiment. J'ai mis du temps à me détacher de tout ça, j'aimerais vraiment que l'on construise quelque chose, j'en ai besoin.