Parler de la famille suppose de parler d’un objet si familier, si particulier et commun à tous, nous même en tant que personne plus notamment, qu’il risque d’être évident et donc une notion probablement ennuyeuse à décrire. Qui de nous tous n’en sait-il pas quelque chose ? Par supposition, nous avons encore, ou bien nous avons eu, une famille ?
Existerait-il même une société ou des individus pouvant se passer de sa famille, petite ou grande, glorieuse ou misérable, ordinaire ou originale ?Cette perspective familière nous prévient aussi que nous allons parler de quelque chose d’intime, appartenant à notre vie privée, peut-être à une vie secrète qu’il ne faut pas mettre sur la place publique, ou d'une famille que l'on tente d'oublier pour diverses raisons plus ou moin valables.
Cette notion peut être à la fois très simple ou très compliquée. Dans toutes familles des problèmes surviennent et c'est à nous seul de définir que ce signifie ce mot pour nous. Parfois, il ne suffit pas d'avoir des gènes commun pour considérer quelqu'un comme étant de sa famille. Et d'autres jours, les liens du sang font toutes la différences, comme une force mystique presque impossible à définir ni à combattre, elle est inéluctable.
En soit, toutes notions est relatives et propres à chacun, ce que je considère moi comme étant de ma famille, cela n'est peut-être sans doute pas cette même notion pour les autres.
-À quoi penses-tu ma chérie ? Me demande ma mère, me sortant brutalement de mes pensées alors que je sonde une photo d'une jeune fille sur le buffet de notre jolie salon vintage.
Ce vieux meuble en bois de merisier, sculpté, façonné comme à la mode du siècle dernier. Tous dans cette petite maison au cœur de Londres me rappelle le siècle passé. C'est à la fois vintage et moderne. Instaurant un cadre douillet et tranquille.
Ma mère, Kate Spencer, est une femme âgée de quarante-et-un ans, et à mes yeux elle est toujours aussi belle. Blonde aux yeux bleus, des formes là où il faut, je la trouve sublime, comme si le temps avait figé sa beauté. Mais j'ai conscience que je m'apprête à lui poser la question à laquelle elle ne veut me répondre depuis tant d'année à présent.
-Pourquoi ne parles-tu jamais de ta sœur, Daniella ? Et pourquoi est-elle partit ?
Maman se fige et semble soudainement tendue. Le regard perdue dans le vague, elle finit par m'aviser, totalement abasourdie et incrédule.
-Parce que, c'est comme ça, tranche-t-elle de sa voix si autoritaire et unanime.
-Maman, s'il te plaît ? Je la supplie.Je me lève du divan et m'approche d'elle. Je prend ses mains dans les miennes et la presse du regard afin qu'elle se confier à moi, sa fille.
-Tu es trop jeune, m'assure-telle avec vigueur.
-Je vais avoir dix-sept ans, je ne suis plus assez jeune pour que cette excuse fonctionne encore, j'affirme avec conviction.Elle soupire et s'en va s'assoir sur le fauteuil proche du divan, tout en recouvrant son visage de ses mains. J'ai bien compris que sa sœur, ma tante, était un sujet sensible. Depuis que je suis toute petite, je ne cesse d'entendre parler de Daniella, la petite sœur de maman. Et tout ce que j'ai réussi à comprendre c'est qu'elle c'est enfuis de la maison lorsqu'elle était très jeune. Ma grand-mère, Abigaëlle Byrne, la mère de Daniella, maman et Betty, mon autre tante, ne cesse de critiquer sa fille. Ce qui cause énormément de dispute au sein de ma famille. C'est notre drame familial mais je ne sais même pas pour qu'elle raison. Ma mère a toujours défendu sa sœur lorsque grand-mère et tante Betty ne cessaient de la dénigrer. Tout comme elles nous dénigrent nous aussi, car nous vivons aux antipodes de leurs convictions et de la façon de vivre.
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Le Destin du Temps "Loki & Lydia" Tome 1
FanfictionLe Destin du Temps Loki d'Asgard est le Dieu de la Malice. Un être rusé, insupportable, arrogant, maléfique. Aussi désagréable que séduisant, et il le sait. C'est aussi le nouveau variant du Tribunal des Variations Anachroniques dont la jeune Ly...