Chapitre 8: Une soirée mouvementée

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Marie ouvre la porte et découvre Sylvie, la mère d'Alexandre, qui est d'une élégance sans égal. Elle porte une trés belle robe d'un bleu étoilé, toute scintillante, avec un joli décolleté discret. C'est une tenue parfaitement adaptée pour les fêtes. C'est la première invitée qui se présente. Elle la reçoit avec un sourire chaleureux.

- Bonsoir Sylvie! Je suis contente de vous revoir! Comment allez vous?

Celle ci lui adresse un sourire crispé et pose un regard sur elle, qui ne trahit aucun sentiments. Puis, elle lui tend sa main pour la serrer

- Bonsoir Marie! Merci de votre invitation. Pour l'instant ça va,

Soudain elle aperçoit son petit fils, et tout de suite, elle remarque, que le regard vide avec lequel sa belle mère l'a gratifié il y a quelques secondes, a disparut faisant place à un regard rempli d'amour. Elle s'accroupit  pour se mettre à la hauteur de Mathéo, et le prend dans ses bras pour lui faire un gros calin.

- Je t'ai apporté un petit cadeau mon coeur!

Elle sort de son sac un joli ours en peluche, qui quand on lui presse le bras dit " Fais moi un bisou "

- Merci ma mamie d'amour!

Alexandre arrive derrière Marie, et se met devant elle pour être en face de sa mère et la saluer.

- Bonsoir maman! J'espère que tu as fait bonne route 

- Bonsoir Alexandre! Oui, mon voyage a été agréable, la circulation était plutôt fluide, jusqu'aux abords de Paris

Sylvie lui adresse un petit sourire, et s'approche de son fils pour lui faire la bise. Leur accolade est de courte durée, et elle manque terriblement de générosité. Durant l'échange, ils sont restés un peu distant l'un de l'autre. Marie se demande encore aujourd'hui, pourquoi la relation qu'il entretient avec sa mère, est si dénué d'amour? Aime t'il sa mère au moins?

Elle dévisage Sylvie du regard, pour essayer de déceler la moindre émotion chez elle. Mais cette femme est un mystère, elle reste de marbre au contact de son fils. Elle a également toujours eu l'impression que sa belle mère ne la portait  pas dans son coeur. La seule personne qui est capable de fissurer cette armure,et la mettre à nue, c'est Mathéo, devant lui elle montre un autre visage, qui la rend plus sympatique aux yeux de Marie. Elle l'invite à enlever sa veste, et à entrer au  salon.

-Asseyez-vous, mes parents ne devraient pas tarder

A peine a-telle dit ça, que la sonnerie retentit. Elle va vers la porte pour les accueillir 

- Bonsoir Madame et Monsieur Castel ! Pour la première fois de la soirée, elle affiche un grand sourire.

- Bonsoir ma chère, nous aurions moins perdu de temps, si il y avait  un ascenseur. Iui répond son père avec humour.

Marie se précipite dans les bras de son père, et celui ci la sert fort tout contre lui.

- Alors ma grande fille, on a encore besoin de son vieux père?

Pour faire celle qui est vexée par la réflexion de son père, elle lui donne une petite tape sur l'épaule.

- Voyons papa, j'ai encore besoin de vous, et j'espère pendant encore longtemps!

- Ne t'inquiête pas pour ça! Ton père fait tout pour garder la forme, tous les week end, il va faire du vélo avec son copain Alain, qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, ils ne renoncent jamais. Lui dit sa mère avec un immense sourire.

Marie se dirige vers sa mère, qui lui ouvre grand les bras, elle se blottit un court instant contre celle ci, comme une enfant. Puis elle lui demande:

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