Chapitre 23: Reconciliation partie 1

55 1 1
                                    


Aurore:

Ce matin et malgré l'heure tardive, tout le monde dort dans la jolie maison tout en bois, style chalet. Aurore et son mari viennent de passer deux jours intensifs derrière les fourneaux pour les fêtes de Noël, ils évitent de fermer leur restaurant à cette période de l'année, car c'est en ce moment, où il y a le plus de touristes à Huez. Le couple se permet de prendre quelques jours de vacances pour les vacances de fevrier, pour ainsi profiter de leur fille.

Soudain des petits pas résonnent dans la demeure, c'est la petite Lucie qui s'est levée et qui s'apprête à aller réveiller ses parents. Elle est rousse comme sa mère avec de long cheveux et des tâches de rougeurs qui orne son doux visage. Son petit nez est retroussé, elle a un petit air de chipie.

La petite fille ouvre doucement la porte de la chambre de ses parents pour ne pas se faire remarquer, elle avance à pas de loup vers leur lit, lorsque soudain elle bondi dessus et s'amuse à faire du trampoline sur ses derniers.

- Aie! Lucie arrête! Crie sa mère énervée.

- Ça te dirait si ta mère et moi lorsque tu es encore endormi, on aillent se précipiter sur toi pour te réveiller en te chatouillant? Lui demande son père pour lui faire comprendre.

- Ah non, j'aime pas les chatouilles! Lui répond lucie croisant ses petits bras devant elle.

- Nous ont apprécient pas lorsque tu nous sautes dessus! Lui dit sa mère.

- Et comme c'est pas la première fois que tu nous sautes dessus comme ça, je pense que tu mérites une petite punition immédiate! Lui dit Olivier, en faisant un clin d'oeil à Aurore.

Soudain, il attrape Lucie et la fait s'assoir sur lui, avant de commencer à la chatouiller sur les côtés. Étant très sensible, elle se tort très vite de tous les côtés sous les doigts experts de son père et laisse échapper ses rires enfantins. Chaque jour qui passe, Aurore remercie Dieu, même si elle n'est pas forcément croyante, pour lui avoir permis d'avoir sa famille à elle.

Après ce moment de pur bonheur, Aurore songe de nouveau à sa mère, et se décide d'aller lui rendre visite à son hôtel ce matin.

- Chéri, je vais aller voir ma mère maintenant, pour enfin avoir une discussion avec elle! Je n'ai pratiquement rien dormit de la nuit, avec toutes les questions que je me pose à son sujet. Lui dit elle anxieuse en triturent ses doigts.

- Mais bien-sûr qu'il faut que vous ayez une discussion franche toutes les deux. Ça fait déjà trop d'années que tout cela te mine, à cause de cette histoire, tu manques de confiance en toi! Lui répond vivement son mari pour l'encourager.

- Tu pourras garder Lucie en mon absence? Elle lui fait une petite moue adorable, comme ça elle ressemble trait pour trait à sa fille.

- Bien-sûr, en plus ça tombe bien puisque aujourd'hui on a pris notre jour de congés tous les deux!

En effet exceptionnellement, ils n'ouvriront pas aujourd'hui leur resto comme toutes les années, car c'est bien reconnus qu'aux lendemains des fêtes, les personnes préfèrent rester chez eux en famille pour se détendre.

- Merci mon amour! Elle dépose sur son front un délicat baiser.Pour te remercier, je vais préparer le déjeuner et te l'apporter au lit pour changer! Profite!

Aurore se lève, en laissant son mari et Lucie s'amuser à se chamailler sur le lit, elle enfile rapidement sa robe de chambre et se dirige dans la cuisine. La jeune femme leur prépare un petit déjeuner de roi et de princesse, avec au menu des petits pains au chocolat, des croissants, deux grands verres de jus d'orange et pour terminer deux bons chocolats au lait bien chauds. De son côté, le déjeuner sera moins copieux, car il sera composé uniquement de céréales et d'un verre de pamplemousse pressé. Lorsque le plateau est prêt, elle apporte ce petit festins à ses deux joyaux.

Le petit déjeuner terminé, Aurore file vite à la salle de bain pour se préparer. Pendant sa douche, elle se prépare mentalement à ce qu'elle va dire à sa mère. Déjà pour éviter que les tensions persistent, ne surtout pas accabler sa mère. Certes cette dernière c'est consacrer à son fils, et à donc était absente dans la vie de sa fille, en assistant pas à son mariage où à son accouchement, mais avait elle eu le choix? Aurore l'avait mis au pied du mur et elle était partie brutalement. Elle devait mettre de côte sa rancoeur, pour essayer de reconstruire un lien avec sa mère, sa fille a besoin de connaître sa grand mère maternelle, et par la même occasion son éventuel cousin.
Après avoir enfilé un très beau pantalon noir en velours, et un petit pull bleu en cachemire, elle se dirige vers la glace de la salle de bain, afin d'attacher ses longs cheveux en chignon. Pour faire ressortir ses jolies yeux verts qu'elle a hérité de son père, elle se met un peu de fard à paupière marron. Une fois apprête, elle chausse ses grosses bottines fourrées, puis elle enfile son manteau. Aurore attrape à la volée les clés de la voiture, posé sur un petit meuble à l'entrée.

- J'y vais, à tout t'a l'heure mes amours!

Comme souvent en hiver, il fait très froid dans ce coin là. Malgré qu'elle est habitué à ses températures, au début elle se laisse souvent surprendre. La jeune femme ouvre les portes de son garage pour aller s'installer au volant de sa petite c3 bleu qu'elle affectionne. À côté de cette dernière, se trouve une voiture bien plus imposante, puisqu'il s'agit d'un 4×4 noir, que son homme utilise pour les promenades pédestres. Pour se donner du courage, elle prend dans sa boîte à gant un C.D de Coldplay, et met directement la chanson " la vida ", lorsque la musique raisonne dans tout l'habitacle, elle démarre la voiture et sort de son garage.

En route, elle essaye de faire le vide, pour éviter de cogité encore. Elle passe devant son restaurant sans vie, alors que normalement c'est pratiquement l'heure du service de midi, ça lui fait toujours bizarre les seules fois où celui ci est fermé, car c'est sa deuxième maison. Enfin, après une quinzaine de minutes de route, elle arrive devant l'un des hôtels les plus luxueux d'Huez, d'ailleurs Aurore, se demande bien comment sa mère pouvait se permettre de tels dépenses. Es que son exploitation avait doublé, et lui permettait de mener maintenant la belle vie? Ayant connu le milieu agricole, ça m'étonnerait beaucoup.

Elle descend de sa voiture et se rend à l'accueil. Ici comme de partout dans cette grande station, elle et son mari sont connus. L'hôtesse, une belle blonde, portant une robe bleu roi, avec autour du coup une fine petite écharpe blanche, lui lance un sourire éblouissant en la voyant.

- Madame Bastille! Bonjour. Que puis-je faire pour vous?

Aurore n'aime pas qu'ont adopte à son égard des manières, pour se faire bien voir d'elle. De plus, elle connait la jeune femme, puisque qu'avec Olivier, ils ont déjà organisé au sein de l'hôtel plusieurs conférences.

- Bonjour Claire, comment vas tu? On peut se tutoyer, car il y a pas si longtemps tu as assisté à l'une de nos conférences ! Elle lui sourit gentiment.

- Non, mais j'oserais jamais, vous avez tellement fait de choses pour que notre commune reste attractive et vous tenez l'un des meilleurs restaurant de la région. Qui je suis moi, pour vous tutoyer?

Aurore ne comprend pas ses gens qui s'imposent des barrières, mais elle préfère ne pas continuer à débattre la dessus.

- Enfin, je vais pas changer tes opinions! Je suis venue ici, car je souhaiterai voir une dame avec un enfant, qui ont dû arriver hier ici, Madame Beaudoin.

La jeune femme regarde dans le registre à la recherche du nom.

- Oui, Beaudoin, chambre 23. Souhaitez vous qu'un groom vous accompagne? Lui demande t'elle poliment.

- Ça ira Claire, je ne vais pas me perdre. Elle lui fait un clin d'oeil.

Aurore prend l'ascenseur qui la monte au deuxième étage, et arrive enfin devant la porte de la fameuse chambre. Elle ressent un noeuds dans l'estomac, Aurore est stressé. Dans quelques micro secondes, elle se trouvera en face de sa mère qu'elle à pas vu, pendant pratiquement vingt ans, et elle sait pas trop par quel bout commencer la conversation. Elle prend une grande inspiration, et frappe délicatement à la porte.

Combats De FemmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant