et je finis toujours, inéluctablement, par revenir vers toi.
pourtant, je ne devrais pas, vu le nombre de fois
où j'ai finis en larmes devant notre histoire.
j'espérais fermer le rideaux de cette pièce,
j'espérais enfin finir le récit, qu'en poèmes, j'ai écrit.
mais on s'est encore croisé, encore nous avons parlé,
alors que depuis le dernier appel, je n'aurai pas cru que ça arriverait.
tout cela ravive en moi des sentiments que j'avais fait prisonnier,
j'aurai pu partir aussitôt que tu es arrivé, va savoir, je suis resté.
est-ce le hasard ou le destin, qui tout les 6 mois, nous ramène l'un vers l'autre ?
j'aimerai que ce ne soit que coïncidences,
mais au bout de la quatrième fois, les paris se lancent.
une nouvelle nuit blanche qui s'ajoute aux précédentes,
celle avec laquelle tout commence,
à chaque fois,
sûrement sommes nous que des astres,
qui ne se relient que lorsque le rideaux tombe
sur celui le plus rayonnant et brûlant,
quand les morts pleurent sous leur tombe.
comprendras-tu un jour que chaque chose a son sens,
que ce n'est pas pour rien qu'une force d'attraction nous élance,
peut être vais-je devoir souffrir encore une fois de la lance,
celle portant ton prénom, pour avoir la chance
de t'apprendre un peu plus, de rejoindre les oiseaux au sud.
j'ai encore perdu, échec et mat.
(un jour je gagnerai)