graines et idées germent quand je repenses à ces échanges, qui me procure autant peine que haine.
et ça recommence.
on se perds dans nos travers rances.
ton corps d'arrogances.[ma poésie est devenue monotone, à toujours parler de toi]
le cendrier est à ras bord, je contourne la censure de nos interdits.
je lui ai tout dis.
tu aurais fait pleurer le désert. aurais bruler la glace de l'hiver.
c'est ce que tu as fais dans mon cœur.
et je répugne l'odeur de ce pseudo bonheur,
celui que me procurait nos discussions à plus d'heures :
quand le soleil s'endormait nous étions libres
et quand il se réveillait nous l'admirons, cigarette et cafés nous étions ivres.je me souviens quand l'on passait nos journées à faire brûler le fil
sur lequel nous étions acteur, comme dans un cirque,
mais je suis une bien mauvaise équilibriste
toi tu manies les mensonges, moi je joue avec les rimes.tu m'as même réconforter lors des orages, autant bien les éclaire qui frappent quand Zeus est pris d'une colère noir, ou alors ceux dans mon crâne qui font un vacarme digne du métro parisien quand l'heure se pointe et fait des ravages
y'en a peu être un ou deux qui auraient préférées se jeter sous les rails.tu m'fou la rage, j'en peux plus d'être un oiseau en cage.
et seulement si.
si tu n'étais pas ainsi, un peu trop épris pour les amours interdits, tu aimes trop les femmes pour n'en choisir qu'une et tu luttes encore contre tes pulsions narcissiques.
et si, seulement si je n'étais pas si éprises des amours impossibles, j'ai trop lu de livres j'suis devenu une romantique, mais je préfère les histoires tragiques.
et si, et si.
ces allitérations du serpent, ses sévices qui scient la sonorité de mes supplices,
et si et si et si.
le conditionnel, je n'en ai plus le temps.
-
tes murmures hantent encore mes nuits,frémissent
assez pour que le sommeil soit factice,
depuis que j'ai abandonnée le renard et son avarice
loin, là où ton ombre n'entache plus mes sourires.