et je t'ai finalement soufflé ces quelques mots que je t'ai déjà dit
j'ai finalement pu enlacer ton corps qui s'endormait tout près de moi la nuit
j'ai finalement pu vivre toutes ces choses qui pourtant ne vivaient que dans mes souvenirs.
même que maintenant je connais le goût qu'ont mes rêves dans ton lit ;
ils sont bien doux, ils ont l'odeur de belles mélodies.
d'ailleurs, je dirai même que j'en ai réalisé plus d'un quand mes lèvres dansaient sur toi ;
j'en ai encore quelques fragments qui se glissent sous mes doigts.
et j'écris encore, et j'écrirai probablement toujours sur toi,
car tu m'inspires toutes sortes de choses et je ne comprendrais jamais pourquoi.
peut être car c'est ainsi que ce doit être,
puisque mon âme s'ébranle chaque fois que j'aperçois cette fossette
celle qui s'immisce lorsque que tu me souris
mon dieu, combien ai-je envie de m'endormir pour toujours
près de ce sourire
