quand je serai sage, que je n'adulerais plus ni les jeux, ni tes yeux,
quand cessera mon adoration de l'ivresse et de ses richesses,
quand ta pensée ne m'affligera plus rien de douloureux,
que le feuillage de nos êtres n'osera plus comparaître,
lorsque plus jamais l'absence de sommeil ne me troublera,
lorsque ton essence et ses merveilles arrêtons de m'émouvoir,
dès lors où je n'aimerai plus, que je ne voudrais plus, que le désir et ses plaisirs seront ennemi de mon âme,
dès lors où la maison ne sera plus, ni ses murs, ni ses pétales, quand elle sera absorbée par les flammes,
alors, peut être, peut être qu'à ce moment là, ton souvenir brûlera, même qu'il deviendra cendres parmi les cendres, quand la volupté de ton encre ne saura plus m'éprendre, lorsque ton ombre et ses saveurs oniriques s'atrophieront, que la braise aura raison de cette fantasmagorique illusion, dans laquelle tu m'attends encore, écoutant ces chansons que j'écris avec ton or, puisque ma muse m'insuffle toujours quelques déchirantes émotions, sans jamais avoir effleurer mon corps.