10 jours auront suffit à te faire flancher une nouvelle fois.
et c'est toujours la même histoire, celle que ta meuf voudrait pas savoir.
tu disais "j'éviterai de refaire les mêmes erreurs",
mais te revoilà à apprécier ma tendre saveur.
pourtant, je n'veux pas finir encore en pleures,
finis en avec elle, tu sais déjà que je t'ai offert mon cœur.
je veux te voir, sentir ta chaleur, ton odeur
te toucher, te couvrir de baisers,
si seulement je le pouvais.
j'avoue que je n'te comprends pas,
ça fait maintenant déjà trois fois qu'elle ne te suffit pas,
trois fois que tu retombes dans mes bras,
trois fois que tu me fais du mal,
enfin pardon, quatre.
et puis je te veux, rien qu'à moi.
il n'est plus question d'avoir les deux pour le prix de nos larmes,
il va falloir faire un choix.
après les miles heures (-et je vous jure, je n'abuse pas) que nous avons passé à se regarder, s'apprendre, s'amuser, se désirer,
ces miles heures que elle, n'a jamais goûté,
tu oses encore douter
de laquelle des deux
te plais le mieux ?
mon sang a déjà coulé pour la prunelle de tes beaux yeux,
parfois vert,
virant au gris,
même au bleu.
et les miens sont rouges.
quand je fume pour soigner mon âme et ses bleus.
quand tes mots deviennent débris de verres et me caressent,
quand mon ciel est gris, car tu n'es guère dans mon lit.
il pleut des torrents de regrets sur mon visage,
et même si j'aime les jeux dangereux, que je suis loin d'être une enfant sage,
j'en ai marre de ne voir un "nous" que dans mes songes, mes mirages.
tu m'obsèdes, ça en devient obscène,
derrière les persiennes, fais glisser mes porte-jarteles
et je te chuchoterai, avec délicatesse
"mon amour, je te vendrai mon âme afin de devenir tienne,
j'en ai bien plus qu'assez de n'être que ta maîtresse"
