la chaleur étouffante de l'été
et quelques cigarettes, goût tristesse
ont suffit à refroidir mon corps,
un peu comme si il était mort.assise sur des marches brûlantes
j'ai senti l'ignoble odeur du soufre.
tandis que le ciel suintait
sur mon visage crispé
je criais mes regrets aux dieux ;
c'est odieux tant je souffre.et je chuchotais dans mon désespoir
"-reviens moi, retiens moi"
oseras-tu jouer à nouveau ?
avec mon cœur, dans notre bateau ?
mentiras-tu, pour t'amuser avec ma peau ?s'il suffisait que je t'aime,
pour sauver le monde,
la faim et le malin,
serait déjà bien loinje veux t'apprendre,
te connaître sur le bout de mes doigts,
comme je connais les chansons,
celles qui parlent de toi,
celles que j'écris pour toi.et je pleure,
encore et toujours.
l'amour est un fléau.pourtant, je m'étais dis
"gare à toi, et protège ton roi"alors
si je peux faire tomber ta reine
pourrais-je, enfin !devenir,
tienne ?si je puis,
mettre en pause les aiguilles (de ce monde)
afin de te proposer
une dansehors du temps
en contre temps.
et te faire te souvenir, de ce que nous étions avant : deux beaux amants, deux aimants,
te montrer que l'alchimie n'est guère une fantaisie
puisque quand tu illumines mes rétines
mes idées nous se transforment
en triste et belle poésie.je n'sais même plus pourquoi
mais je veux y croire
encore...