Chapitre 9

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Le jeune homme aux cheveux verts allait reprendre du lubrifiant mais Katsuki frappa sa main.

- Hé...

- Non mais ça va pas ? Je suis sûr qu'aucun de ces trois couillons n'a pensé à te le faire.

Bakugou fit pivoter Izuku, l'inclina d'une main autoritaire, empoigna ses fesses et se mit à lui bouffer le cul.

- MERDE, KACCHAN !

Izuku avait hurlé et pour cause. Il adorait qu'on lui mange l'anus. La première fois qu'ils avaient fait l'amour, Izuku avait été surpris d'à quel point Kacchan aimait lécher cet orifice. Et en effet, ni Tenya, ni Shoto, ni Eijirou ne songeaient à ça. Izuku n'appréciait pas spécialement d'être sucé mais par contre son anus était pour lui une source de jouissance incroyable. Katsuki l'avait compris. Le premier soir, il voulait préparer Izuku lui-même et pas le brusquer comme Tenya avait pu le faire, et très naturellement, il lui avait dévoré le trou de balle. La réaction avait été immédiate, Izuku avait gémi et ronronné. Et chaque fois que Katsuki le refaisait, Izuku tremblait, sentait qu'il allait perdre le contrôle, s'abandonnait à la fièvre. Le vert se mettait à se tortiller, agitant ses fesses et obligeant Bakugou à jouer de sa langue, à apposer ses lèvres, à pousser toujours plus loin. Izuku en pleurait presque, gémissant de tout son saoul. Kacchan lui tâtait le sexe, il ne voulait pas qu'il jouisse si tôt, et au moment où Izuku saisit son membre, Katsuki savait qu'il devait arrêter. Le vert savait qu'il devait se relever. Katsuki recula contre le mur, masturbant son sexe. Izuku se positionna face à Kacchan et s'assit sur son sexe. Il y eut ce moment de félicité absolue où les deux amants se regardèrent dans les yeux au moment où le sexe de l'un entra dans l'orifice de l'autre. Katsuki attendit qu'Izuku s'ajuste.

- Chaque fois, chaque fois qu'on le fait...

- Deku...

- Chaque fois je suis tellement bien...

- Deku, chut...

- Tu me rends tellement heur...

Katsuki embrassa Izuku et commença à bouger en lui au même moment. Izuku gémissait, Katsuki prenait son plaisir sans retenue, il était encore frustré d'avoir dû baiser Eijirou aussi froidement, et il savait qu'Izuku avait dit ça juste avant pour dissocier cet acte des actes précédents, mais putain, Bakugou se foutait éperdument que son homme soit une salope, que la moitié ou plus des mecs du dortoir lui étaient passés dessus, quand bien même Izuku se serait tapé Uraraka, Katsuki l'aimerait quand même de tout son souffle. C'était juste lui, il en avait juste besoin, et ce besoin était plus fort que tous les péchés dont, subjectivement, Izuku pouvait être coupable. Pour Katsuki, Izuku était pur, bien plus pur que lui, il n'avait pas été pollué par la noirceur de la colère et de la rage, il était la seule chose pure dans la vie de Katsuki.

Les bouches s'éloignèrent.

- C'est toi... Deku...

Plus fort, plus vite. Izuku halète. Kacchan tient à s'exprimer.

- C'est toi qui me rend heureux...

- Ah... ha... ah... ahh...

- Merde, j'ai envie de toi mais tellement...

- Te gêne pas, Kacchan, prends tout... ah...

Katsuki regarda Izuku, la bouche ouverte, pantelant, essayant de supporter le gros sexe qui ramonait au fond de lui, observant son propre sexe agité de secousses, prêt à venir. Midoriya comprit que la position ne serait pas tenable. Katsuki sourit et renversa Deku sur son lit pour le prendre en position missionnaire. Il ne voulait pas quitter Izuku des yeux, capter les signes de sa fatigue, son combat pour tenir et satisfaire Katsuki, son plaisir immense d'avoir Katsuki en lui.

- Han ! Kacchan ! Han ! Oui !

- T'es à moi... t'es à moi, Deku, t'es à moi...

- Rien qu'à toi, Kacchan ! Hmmm !

Katsuki ramonait de plus en plus le cul déjà bien utilisé d'Izuku. Le jeune homme aux cheveux verts oscillait entre la félicité et la somnolence, mais la première l'emportait. Il était baigné d'amour. Ses précédents amants avaient beau se démener, personne ne surpassait Katsuki Bakugou dans l'art de le baiser. Katsuki sentait la jouissance venir, alors il s'écarta de Deku, frappant avec vigueur et régularité le fondement du vert, soufflant en rythme avec lui, se crispant de plus en plus...

- Je viens, Deku, meee-eeerde...

- Hmmm !

Katsuki jouit en Izuku par saccades, se rapprochant de son amant, il l'embrassa pendant qu'il reprenait ses esprits. Izuku semblait ravi. Katsuki resta effondré sur lui et se retira bien vite.

- Je dois me doucher... soupira Izuku.

- Tu m'étonnes. Moi aussi...

Bakugou se releva et porta Izuku dans ses bras. Le vert regarda son amoureux dans les yeux, ravi de cette attention.

- Je t'aime, Kacchan.

Katsuki regarda Izuku en souriant. Il ne pouvait pas lui répondre la pareille, il avait sa fierté, alors il se contenta d'embrasser Izuku en l'amenant à la salle de bains. Une fois sous la douche, Izuku se décrassa comme il put, tentant d'apaiser son anus endolori. Katsuki lui lava les cheveux, lui frotta le dos, et se chargea de quelque chose qu'il avait un peu délaissé.

- Kacchan...

- Je t'ai pas vu jouir tout à l'heure...

- J'ai joui des fesses, ça m'a suffi, je t'assure...

- C'est pas un vrai orgasme si je t'entends pas gémir mon nom.

Plaqué contre le dos d'Izuku, sous le jet brûlant de la douche, Katsuki masturbait le jeune homme aux cheveux verts, l'embrassant dans le cou et derrière les oreilles.

- Tu me rends fou, Deku... Je veux plus jamais te partager, tu m'entends ?

- J'ai bien compris.

- Plus jamais, jamais, jamais.

- Katsu... ki... ah... ah... mmm...

Le sperme d'Izuku partit avec l'eau dans les méandres du bac à douche.

Ils se séchèrent dans un silence empli de sourires et allèrent se coucher ensemble. Izuku s'endormit très vite au creux des bras de Katsuki qui le veilla un moment avant de s'assoupir lui-même.
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957 mots

Un entraînement hors du commun [Hard]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant