Nous avons tous une idée du XVIIe siècle.
Certains pensent aux robes, aux froufrous et à la richesse, d'autres songent aux injustices de cette époque, l'hygiène et les guerres.
Mais quand on y est et qu'on doit faire face à tous cela, c'est autre c...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ambre était coiffée d'un chignon savamment travaillé, habillée d'une longue robe en tulle rouge donc le corset noir était brodé de fils d'or et dessinait de belles spirales. On l'avait maquillé de manière à faire rosir ses joues après lui avoir jeté l'équivalent d'un demi paquet de farine.
Elle regarda l'extérieur avec une pointe de stress, tous les courtisans s'étaient rassemblés, assis, et attendait en discutant avec excitation. Devant eux, sous la scène, l'orchestre s'installait. Ambre fit tourner ses chevilles pour s'échauffer encore un peu.
Elle sentit soudainement deux mains sur sa taille, elle sursauta avant de sentir une familière odeur de fleur d'oranger.
« Vous n'êtes pas supposé... Contra-t-elle plus parce que c'était à lui d'ouvrir le ballet que pour le repousser.
- Si, mais je devais vous voir un peu avant. Pour vous souhaiter bonne chance.
- « Bonne chance » ? Pardon ?
- Il va falloir que vous me battiez, et ce n'est pas ce que j'ai vu ces derniers jours.
- N'importe quoi !
- Non en effet, la dernière fois que je vous ai vu briller, nous nous sommes embrassés juste après. »
Ambre le fusilla du regard, elle n'avait pas besoin de lui pour danser correctement !
« Que pensez-vous de renouveler la manœuvre...? »
Louis se pencha sans attendre la réponse, mais Ambre esquissa un sourire malicieux et le repoussa, une idée derrière la tête.
« Si je danse bien lors de ce ballet ce sera pour moi Louis, et si je trouve que vous êtes un partenaire qui m'arrive à la cheville, alors je daignerais vous rendre votre baiser. »
Louis ouvrit la bouche, prêt à protester, mais Ambre sourit de plus belle et posa son doigt sur ses lèvres.
